Il avait lancé « MEGA » en 2013 avant d’en partir. Pourtant Kim Dotcom n’a pas dit son dernier mot dans le monde du « storage » et du téléchargement. C’est avec de simples tweets que le PDG germano-finlandais a annoncé mercredi le retour en puissance de Megaupload.

Loin d’un simple effet d’annonce, Kim Dotcom n’a pas tardé à s’étendre sur les détails de sa nouvelle plateforme : pas moins de 100 gigas de stockage gratuit, des fichiers cryptés et la possibilité d’utiliser ce nouveau service sur tous les terminaux, du smartphone à la tablette.

Une date de lancement cryptée #5thRaidAnniversary

Mieux, l’homme d’affaire établit en Nouvelle-Zélande a donné un indice sur la date d’arrivée de ce nouveau Megaupload. Le hashtag #5thRaidAnniversary semble indiquer la date du 19 janvier 2017 : soit cinq ans tout juste après le raid de la police et du FBI chez lui à Auckland.

Megaupload avait été fermé en 2012 par le département de la justice américaine. La plateforme permettait de stocker des fichiers qui pouvaient ensuite être téléchargés par d’autres utilisateurs. Laissant la porte ouverte au piratage et au téléchargement illégal.

Fin décembre 2015, la justice néozélandaise avait donné son feu vert à son extradition vers les Etat-Unis . Recherché pour fraude, racket et blanchiment, Kim Dotcom se défend de toute infraction, en se présentant comme un entrepreneur du Net et comparant Megaupload à des services comme Dropbox. En cas d’extradition aux Etats-Unis, il encourt 20 ans de prison. Kim Dotcom avait fait appel de la décision de l'extrader. L’audience d’appel est fixée au 29 août prochain et la décision ne devrait pas tomber avant fin 2016, selon le site spécialisé Torrent Freak.