Après les politiques, les stars et les petits malins des réseaux sociaux, c’est au tour des dessinateurs de presse et du Web de prendre leur crayon pour commenter le Brexit. « Salut bande de nuls », résume (caricature ?) par exemple Plantu.

« Who’s nexit ? »

Peu ou pas question de faire la fête, ou la tronche : tous reviennent sur la dimension historique de ce choix, sur les rapports complexes entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne et sur les conséquences pour les autres pays européens. « Qui est le prochain ? », demande ainsi le dessinateur hollandais Ruben L. Oppenheimer.

L’un de dessins les plus partagés sur Twitter ce vendredi, signé Chapatte pour l’International New York Times, ironise sur la décision prise par les Britanniques : « Mais qui allons-nous blamer pour tous nos problèmes maintenant ? ». Le dessinateur Marian Kemensky illustre ce grand saut dans le vide, littéralement : « Excusez-moi Sir, puis-je vous suggérer de prendre un parachute ? Merci, mais le drapeau suffira. »

Quelle leçon à retenir ?

Chez les Français, Martin Vidberg souhaite bonne chance aux journalistes « qui vont analyser un peu et improviser beaucoup », tandis que d’autres jouent la carte de l’humour et proposent déjà de reboucher le tunnel sous la Manche. Quant à la leçon à retenir du Brexit ? C’est simple, « ne faites pas de référendum ».