A partir de vendredi sur l'Hippodrome de Longchamps (Paris 16e), la 18e édition de Solidays rend hommage à la jeunesse après les événements du 13 novembre 2015. Le festival s'inspire du Summer of love de 1967 à San Fransisco, où des jeunes qui avaient squatté un parc pour protester contre la guerre, ont fini par former une vague populaire et pacifiste ; le début du mouvement hippie. Et avec ce beau soleil, on va vite s'y croire !

« Je trouve que c’est une idée géniale d’appeler un événement Summer of Love : ça va vous poursuivre tout l’été, jusqu’au début de l’automne », lance Oxmo Puccino. « Summer of Love ça m’évoque de vieux souvenirs, l’été 67, Sergent Pepper’s… 50 ans après, l’amour est toujours là ! », estime Antoine De Caunes, président d’honneur de Solidarité Sida.

En tout cas, les artistes programmés nous maintiennent en haleine depuis le début du mois de juin. General Elektriks nous a totalement appâté avec sa compo (qui n'est pourtant pas longue)...

Tandis que Yanis fait le décompte des jours !

Trois nouvelles scènes

Pour faire revivre le Flower Power, il faut de la place ! Dans cette perspective, le site de Longchamp s’agrandit de cinq hectares et ajoute trois scènes ; une électro, une world music et une scène dédiée aux arts de la rue.

On y trouvera peut-être des « habitués du métro parisien », espère Luc Barruet, fondateur de l’association Solidarité sida.

Plus qu’un festival, Solidays est un événement culturel ancré dans son époque. On se baladera entre deux expositions de photo-journalisme, et l’une d’entre elles nous dévoilera le parcours d’immigrés de la Grèce à l’Allemagne, I am with them d’ Anne A-R. « La solidarité n’a pas de frontières, reprend Luc Barruet, et nous voulons éveiller les consciences. »

L’affiche de Solidays donne un aperçu de cette démarche ; s’engager davantage mais de manière « peace and love », avec deux jeunes filles tout sourire et décorées de fleurs, photographiées l’an dernier sur le site même de Solidays.