Il s’est assis sur la langue de bois et a allongé les confidences. Mardi, Lambert Wilson s’est confié dans Le Divan, sur France 3. Pour Marc-Olivier Fogiel, il est notamment revenu sur les derniers jours de son amie, Marie Trintignant.

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« Quand le dernier moment s’annonçait, Nadine [Trintignant, mère de Marie] m’a fait revenir à Paris. (…) Elle m’a dit : "Viens et chante" et j’ai chanté pendant sept heures d’affilée. (…) Curieusement, l’oxygénation du sang remontait et les chirurgiens disaient : "On sait qu’on ne sait rien". J’ai chanté, oui, à peu près sept heures d’affilée, je me suis évanoui quelques heures, puis après j’ai rechanté une heure. Là, elle était pratiquement partie », s’est remémoré l’acteur.

« J’ai compris ce que c’était que "le passage", accompagner les gens dans ce passage qui ne me fait pas peur du tout. J’ai accompagné Marie, je l’ai vraiment, vraiment accompagnée. On peut dire que j’ai vraiment été là. »

« Il est évident que je n’ai pas couché avec l’Abbé Pierre »

Le comédien s’est aussi exprimé pour la première fois sur sa bisexualité. « J’ai aimé des femmes, j’ai aimé des hommes. C’est du détail. Ce qui compte, c’est l’amour avec un grand A, les êtres qu’on rencontre », a-t-il expliqué.

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« La sexualité, c’est très surestimé. D’un point de vue de la pensée pure, c’est tellement simpliste et réducteur. L’amour est fait de choses tellement plus complexes dans lesquelles il peut y avoir une partie de sensualité ou pas, ou une exaltation… », a poursuivi Lambert Wilson avant de donner un exemple de cette dimension mystique : « J’ai vécu une histoire d’amour incroyablement forte avec l’Abbé Pierre. On s’est aimé au premier coup d’œil. On a eu un coup de foudre. »

« Il est évident que je n’ai pas couché avec l’Abbé Pierre », a tout de même précisé l’acteur qui a incarné l’homme d’Eglise dans Hiver 54 de Denis Amar. Ce qui est une autre manière de partager son corps avec quelqu’un.