VIDEO. Mondial du Tatouage: Chez Tin-Tin, Claire a pu dire adieu à son tatouage raté
TATOUAGE•A l’occasion du Mondial du tatouage qui débute ce vendredi, «20 Minutes» a fait gagner un cover à une lectrice. Nous étions avec elle chez Tin-Tin en début de semaine…Annabelle Laurent
On avait promis de vous donner des nouvelles de la lauréate. Le rendez-vous était fixé à lundi, 13h, chez Tin-Tin. Dans son salon situé rue de Douai, à Pigalle, comme le sait tout fan de tatouage qui se respecte. C’est ici que Johnny Hallyday ou JoeyStar sont passés sous les aiguilles du légendaire tatoueur, et c’est ici que Claire est accueillie par le propriétaire des lieux, d’un gouailleur: «Ça doit être toi, ma cliente, t’as l’air toute contente».
Si elle l’est, c’est qu’est enfin venu le moment de dire adieu à un tatouage qu’elle n’aime plus et que Tin-Tin va s’appliquer à faire disparaître, ces prochaines heures, sous un nouveau tatouage, le fameux «cover».
>> Le résultat est à découvrir dans la vidéo ci-dessous:
Adieu à la chouette au pelage rose et orange qui recouvrait l’intérieur de son bras. «C’est juste dégueu, ça ressemble à rien», déplorait Claire dans le mail envoyé à 20 Minutes pour candidater, photo à l’appui, à notre concours de tatouages ratés. «J’en suis très très déçue mais un cover est malheureusement hors de portée de mon budget pour le moment», poursuivait-elle. Le destin a voulu lui faire plaisir: sa candidature a retenu l’attention de notre jury présidé par Tin-Tin et composé de Steph et Claire d’Octopus Tatouages et de Gunther Love. Bingo, la récompense du cover est pour elle.
«Depuis que vous lui avez annoncé, elle saute partout», glisse son copain, qui s’amuse de sa nervosité. Tous les deux sont venus du Mans, le matin, en covoiturage. RTT prise pour l'occasion. A l’étage de la boutique où l’installe Tin-Tin, à quelques mètres de deux autres tatoueurs déjà en pleine séance, Claire revient sur l’erreur commise deux ans plus tôt: «Le tatoueur en question m’avait déjà tatoué la cuisse, ça s’était bien passé. Mais là, ça a été horrible. Je n’ai jamais eu aussi mal de ma vie. Et j’ai pleuré dès que j’ai vu le résultat».
En l'écoutant, Tin-Tin commence à tracer son bras droit au feutre rouge. Le projet: une carpe koï. Un cover assez classique («ça couvre bien, une carpe»), en accord avec son style japonisant. Il n'y a plus qu'à être patient: «On en a pour trois-quatre heures».