Plus qu'une poignée d'heures avant le coup d'envoi des 24 heures de la BD, cette épreuve complètement folle à laquelle j'ai décidé -par pure bravade- de participer cette année. Je n'avais évidemment pas réalisé que même lorsque l'on a un «bon» coup de crayon, on ne s'improvise pas auteur de bande dessinée!

>> À relire : Je relève le défi des 24 heures de la BD

Bien sûr, Lewis Trondheim m'a aidé à me préparer au défi qui m'attend: après m'avoir conseillé de bien dormir avant l'épreuve (qui dure donc 24 heures non-stop, comme son nom l'indique), m'avoir dévoilé les deux meilleures façons d'organiser mon travail, il m'a également expliqué les bases selon lesquelles on devait choisir son matériel; le tout avec un humour supposé me détendre… mais qui n'a fait que me stresser davantage!

>> À relire : Première étape, la préparation physique
>> À relire : Deuxième étape, l’organisation du temps
>> À relire : Troisième étape, le matériel à privilégier

Dix jours après le début du coaching de Lewis, je ne me sens vraiment pas plus confiant. Peut-être que s'il me révélait encore deux ou trois petits secrets de pro, je pourrais partir pour Angoulême «la fleur au crayon»? Allez, derniers sonseils de mon «coach BD»:

Argh ! Bon… j'ai mon orgueil, alors exit les solutions foireuses de l'accident, du poney et de la piscine. Et mes finances m'interdisent la proposition du facétieux Lewis. Mais le clin d'oeil de celui qui a participé à toutes les éditions des 24 heures de la BD et en a lui-même initié la déclinaison française m'a aidé à me détendre: je réalise qu'en fin de compte, l'important est de participer -comme l'aurait repris le baron de Coubertin.

C'est donc ce que je ferai, en me délestant de toute forme de pression. 24 planches en 24 heures? La barre est certainement trop haute pour quelqu'un qui ne dessine plus depuis des décennies. J'en réaliserai donc autant que possible, mais privilégierai le plaisir davantage que le résultat :) Merci, coach Lewis !