STREET ARTL'artiste français Invader a été interpellé à New York, mais a terminé son œuvre

L'artiste français Invader a été interpellé à New York, mais a terminé son œuvre

STREET ARTL’artiste Invader a tout de même réussi à placer toutes ses œuvres dans les rues de la ville, soit 42 pièces au total…
Clio Weickert

C.W. avec AFP

Son interpellation n’aura pas fait taire son art. L’artiste français Invader a été interpellé à New York mi-novembre, mais est néanmoins parvenu à poser dans les rues de la ville l’ensemble des fameuses mosaïques murales qu’il avait préparées, a-t-il indiqué mercredi à l’AFP.

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Interpellé pour un simple autocollant

Rendu célèbre par ses créations pixelisées autour du thème du jeu vidéo Space Invaders, Invader a été interpellé pour « un simple autocollant » apposé dans la rue et non pour avoir accroché l’une de ses pièces.

Placé en garde à vue, il a été relâché, puis convoqué devant un juge, qui a renvoyé l’affaire à trois mois en vue d’un non-lieu qui sera prononcé si l’artiste français effectue un jour de travaux d’intérêt général (TIG) et ne commet pas de nouveau délit d’ici là. « Ça leur a permis de me mettre une bonne pression, car cela devient plus compliqué une fois que l’on a été arrêté et qu’on est sous surveillance », a-t-il expliqué.

Quarante-deux œuvres dans les rues de New York

Invader est néanmoins parvenu à poser l’ensemble de ses pièces, soit 42 au total, ce qu’il considère comme « un excellent score ». Pour la première fois, l’artiste avait lancé un appel à candidatures, appelant les propriétaires fonciers qui le souhaitaient à mettre un espace à sa disposition.

Il s’agissait principalement pour lui de poser certaines de ses pièces, les plus grandes notamment, dans des endroits inaccessibles, pour éviter dégradation et vol. Cette « invasion », selon le terme qu’il utilise lui-même, « est représentative de l’évolution de mon travail », « par la variété de ses thèmes ainsi que par la taille de ses pièces », a-t-il expliqué.