AUTO-CRITIQUEFishbach écrit la critique de son propre album

Fishbach écrit la critique de son propre album

AUTO-CRITIQUEFishbach écrit la chronique de son mini-album, « Mortel »…
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Il y a des artistes qui échappent à la critique. Parce que leurs débuts sont presque trop prometteurs. Parce que leurs mélodies entêtantes empêchent le journaliste musical d’écouter autre chose pendant des jours. Parce que leur musique provoque un emballement suspect.

>> Qu’importe le nom, notre génération est bien debout, vous avez son portrait entre les mains... Lire l'édito

L’électro pop sombre, très sombre, voire dangereuse, de Fishbach est sur toutes les lèvres. Cette Carolomacérienne [démerdez-vous avec ça] de 24 ans a sorti un premier EP, Mortel, et semble doté d’un certain caractère. Autant, donc, lui demander d’écrire elle-même la chronique de son mini-album.

« Tendez l'oreille et surprenez cent influences, comme autant de facettes d'une jeune vie de 24 ans. Près d’un lac elle s’était endormie. Elle, la fille venue du froid de ses Ardennes, elle qui pourtant voulait devenir unisexe, fumer toute la journée, marcher tout en sifflant, porter des pantalons. Lorsqu'il est mort, le soleil... Tout est devenu KO, et elle, désenchantée, brune décapitée dans sa décapotable. Peut-être était-ce la mort qui l’a assassinée ?

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Mais non, stop, terminé les Barbara, Ringer, La Femme et autres Mylène… Son premier disque est sorti, et Fishbach est devenue Fishbach. Écoutez et avouez que vous n’avez jamais rien entendu d’aussi Mortel. »