VIDEO. Le making-of de Lara Croft dans «Rise of the Tomb Raider»
JEU VIDEO•L'aventurière revient ce vendredi sur Xbox One et Xbox 360...Philippe Berry et Maxime Deloffre
Elle n’est plus toute jeune, Lara Croft. 19 ans après son arrivée sur PSX et Saturn, l’aventurière revient ce vendredi dans Rise of the Tomb Raider, la suite très attendue du reboot de 2013. Malheureusement pour ceux qui ont un PS4, il s’agit pour l’instant d’une exclusivité Microsoft, disponible sur Xbox One et Xbox 360. Une version PC débarquera au premier trimestre 2016 et la Playstation devra attendre la fin 2016.
Cette suite se déroule un an après après le reboot. Rajeunie, Lara a survécu à l’enfer de l’île de Yamatai et elle en est ressortie un peu traumatisée. A 22 ans, elle est encore loin de la super-héroïne tête brûlée des vieux épisodes. « La rendre plus humaine permet d’offrir une véritable expérience de survie au joueur », explique le directeur créatif de la franchise, Noah Hughes, rencontré au siège de Crystal Dynamics.
L’aventure, qui emmène le joueur des sommets enneigés de la Sibérie aux cavernes de la Syrie à la recherche du secret de l’immortalité, met un peu plus l’accent sur l’exploration et les puzzles que le volet précédent. Son ADN se résume en un concept : « woman vs wild », « femme contre nature sauvage ».
Une technique impressionnante
Pour humaniser Lara Croft, Crystal Dynamics peut s’appuyer sur des progrès techniques spectaculaires. La première Lara Croft, en 1996, était fabriquée avec environ 200 polygones. Dans cette édition, les développeurs utilisent plus de 40.000 triangles, sans compter ses cheveux, composés de 123 mèches principales et 30.000 secondaires.
Pour dépasser le problème de l’uncanny valley (la vallée dérangeante), qui veut que des humanoïdes presque parfaits ressemblent à des zombies, « on joue sur les imperfections de la texture de la peau, l’humidité de l’oeil et les reflets de la lumière, c’est un tout », précise l’animateur en chef, Kam Yu. La bouche de Lara peut, elle, prendre environ 100 formes différentes, de quoi permettre au doublage anglais d’être presque parfaitement synchronisé. Pour la France, c’est l’actrice Alice David (Bref) qui s’occupe de donner vie à l’exploratrice. Elle raconte l’expérience.