SOLIDARITEComment participer à Movember quand on est une fille

Comment participer à Movember quand on est une fille

SOLIDARITEIl est existe plusieurs manières de soutenir la santé masculine...
Coralie Lemke

Coralie Lemke

Pas la peine de se laisser pousser les poils des jambes pendant un mois pour tout raser à la fin. Quand on est une fille, il existe plusieurs manières de participer à Movember. Cette action caritative, qui incite les hommes à se laisser pousser la moustache tout le mois de Novembre puis à la raser en échange d’un don, a mis en place des alternatives pour les bénévoles de sexe féminin. Une façon de mobiliser les femmes pour des causes exclusivement masculines, comme le cancer de la prostate et le cancer des testicules.

Faire du sport

« Chaque Mo’sista (ndlr : « sœur de moustache ») peut participer au programme Move. Cela consiste à faire de l’exercice physique tous les jours et à le poster sur les réseaux sociaux pour montrer sa motivation », explique Aurélie Burot, qui participe au programme depuis quelques années. Toute activité physique est comptabilisée, de quelques minutes de marche, au trajet en vélo, en passant par le fitness. De quoi pousser son entourage à faire un don.

Motiver une équipe

Sur le site de Movember, les profils féminins ne sont pas uniquement cantonnées à faire du sport. Elles peuvent aussi animer une communauté de bénévoles et motiver les troupes. Charlotte Gallas fait partie d’une équipe depuis trois ans. « Je travaille dans une brasserie qui s’appelle Café sur cour à Nantes. Nous avons créé notre groupe et levons des fonds chaque année », explique-t-elle. Soirées de dons dans le bar, tickets de tombola, exposition sur le thème de la moustache… La jeune nantaise et son équipe nommée « Les tontons moustachus » se démènent pour organiser des événements caritatifs. « Ca prend des mois à organiser. Mais la récompense est belle. L’année dernière on a réussi à lever 1500 euros. »

En parler autour de soi

Les filles qui connaissent une équipe dans leur entourage peuvent commencer par en discuter. « Elles permettront de faire connaître cette cause et c’est déjà important », insiste Aurélie Burot. « Dans notre brasserie, les langues se délient. Les clients se mettent à parler de leur propre cancer ou de celui d’un de leurs proches », renchérit Charlotte Gallas. Elle se dit fière de médiatiser une cause masculine, moins connue que le cancer du sein. Car le dialogue, même s’il est moins humoristique qu’une moustache, reste un moyen de mobiliser pour un don. Même à la mi-novembre, il n'est jamais trop tard pour rejoindre la cause.