MUSIQUEJean-Michel Jarre revient en parrain de la musique électronique

Jean-Michel Jarre revient en parrain de la musique électronique

MUSIQUE« Electronica I : The Time Machine » compte une pléiade d’invités prestigieux : Air, Tangerine Dream, M83, Air… A l’occasion de la sortie de son album, ce vendredi, « 20 Minutes » a rencontré Jean-Michel Jarre…
Jean-Michel Jarre.
Jean-Michel Jarre. - Hervé Lassince
Joel Metreau

Joel Metreau

En mettant au monde la couleur verte, le bleu et le jaune n’ont jamais pu en revendiquer chacun la paternité. Il en est ainsi de Electronica I : The Time Machine. Les morceaux ont les traits de Jean-Michel Jarre et la morphologie de chacun des quinze artistes invités. Pour le compositeur français, il n’était pas question de faire des « featurings, où les gens envoient un fichier par Internet sans se rencontrer et se parler », raconte-t-il à 20 Minutes.


Un second album l’année prochaine

Il est parti à la rencontre de chacun des musiciens, dans leur studio, leur intimité. « Partager nos secrets, nos points faibles, nos tics, ça n’arrive pas facilement », confie-t-il. Jean-Michel Jarre n’est pas venu les mains vierges. Dans sa besace, des morceaux écrits en fonction des artistes, « des maquettes qui laissaient suffisamment de place à l’autre pour s’exprimer ». Au total deux albums, le premier qui sort ce vendredi, le second l’année prochaine.


Sur Electronica I figurent des vétérans, comme l’ex-Who Pete Townshend et Tangerine Dream ou leurs cadets comme les compositeurs électro Gesaffelstein ou M83. « Pour beaucoup d’entre eux, je suis un godfather de la musique électronique et ça m’amuse. A mes débuts, j’étais considéré comme un extraterrestre ! » Sur Electronica I se côtoient des artistes habitués aux têtes de gondole et des groupes plus confidentiels. D’un côté Moby, « le Woody Allen de la techno, un humour dans les mélodies et un côté dépressif », de l’autre Fuck Buttons avec leur « mur de son ».

La harpe laser comme point commun

Avec Air, la collaboration s’impose d’évidence : des harmonies spatiales, la mélancolie des synthés… On s’étonne de ne pas voir Daft Punk parmi ce prestigieux casting, il explique leur absence par le virage « disco » qu’ils ont pris avec leur dernier album. On s’étonne aussi du peu de femmes sur le premier album, il réplique Laurie Anderson et puis Little Boots, qui a joué comme lui de la harpe laser. « C’est une nerd, une musicienne accomplie. Son premier album, elle l’a fait comme moi avec Oxygène, dans sa cuisine, avec un matériel limité pour un résultat tout à fait extraordinaire. » Sur le prochain album, il accueille Cyndi Lauper, « la première Lady Gaga ».


Pour Jean-Michel Jarre, la technologie dicte les styles de musique. « Le piano a engendré Chopin, et les plug-in Native instruments ont permis Skrillex. » Mais pas d’admiration béate pour le progrès des machines. Avec Rely on me, il voulait « écrire un morceau sur ce rapport érotique qu’on a avec les objets connectés. Les gens passent plus de temps à caresser leur smartphone que leur partenaire. » Le morceau avec 3D de Massive Attack, Watching You, rappelle qu’« on est espionnés par le monde entier et qu’on est aussi espion du monde. Edward Snowden, c’est le héros moderne. » Pour un féru de technologie, on s’étonne qu’il n’a pas signé de bande originale de jeu vidéo. Ça l’intéresserait, il rappelle que Oxygène Part 4 s’écoutait entre Aphex Twin et Tangerine Dream sur une radio de Grand Theft Auto IV.



La musique de films, ce n’est pas non plus d’actualité. Pourquoi marcherait-il dans les pas de son père ? Mais ses albums accueillent des cinéastes. John Carpenter par exemple. « C’est lui qui a amené les synthés analogiques à Hollywood et il composait ses propres bandes originales. » Sur le prochain album : David Lynch. « Si on enlève le son à Lost Highway, ça devient juste un polar. » Et puis Hans Zimmer, « un geek total, il fait tout le temps de la recherche sonore. »

La science-fiction comme source d’inspiration

De Hans Zimmer à la science-fiction, il n’y a qu’une année-lumière, elle s’appelle Interstellar. « C’est un chef-d’œuvre, le nouveau 2001 », s’enthousiasme-t-il. Arthur C. Clarke dont le roman a été adapté par Kubrick, fut l’une de ses sources d’inspiration, « tout comme Isaac Aasimov, Dan Simmons et Frank Herbert ». D’ailleurs, l’album de Jarre est sous-titré The Time machine, clin d’œil au classique d’anticipation de H.G. Wells, la machine à explorer le temps. Les jeunes générations rendent hommage à son passé de pionnier de l’électro, Jean-Michel Jarre leur passe le relais. « Quand l’an 2000 est arrivé, on est devenus orphelins du futur. On a besoin de se le réapproprier et de le réinventer. C’est l’un des rôles de la musique électronique. »


La musique de films, ce n’est pas non plus d’actualité. Pourquoi marcherait-il dans les pas de son père ? Mais ses albums accueillent des cinéastes. John Carpenter par exemple. « C’est lui qui a amené les synthés analogiques à Hollywood et il composait ses propres bandes originales. » Sur le prochain album : David Lynch. « Si on enlève le son à Lost Highway, ça devient juste un polar. » Et puis Hans Zimmer, « un geek total, il fait tout le temps de la recherche sonore. »

La science-fiction comme source d’inspiration

De Hans Zimmer à la science-fiction, il n’y a qu’une année-lumière, elle s’appelle Interstellar. « C’est un chef-d’œuvre, le nouveau 2001 », s’enthousiasme-t-il. Arthur C. Clarke dont le roman a été adapté par Kubrick, fut l’une de ses sources d’inspiration, « tout comme Isaac Aasimov, Dan Simmons et Frank Herbert ». D’ailleurs, l’album de Jarre est sous-titré The Time machine, clin d’œil au classique d’anticipation de H.G. Wells, la machine à explorer le temps. Les jeunes générations rendent hommage à son passé de pionnier de l’électro, Jean-Michel Jarre leur passe le relais. « Quand l’an 2000 est arrivé, on est devenus orphelins du futur. On a besoin de se le réapproprier et de le réinventer. C’est l’un des rôles de la musique électronique. »


La musique de films, ce n’est pas non plus d’actualité. Pourquoi marcherait-il dans les pas de son père ? Mais ses albums accueillent des cinéastes. John Carpenter par exemple. « C’est lui qui a amené les synthés analogiques à Hollywood et il composait ses propres bandes originales. » Sur le prochain album : David Lynch. « Si on enlève le son à Lost Highway, ça devient juste un polar. » Et puis Hans Zimmer, « un geek total, il fait tout le temps de la recherche sonore. »

La science-fiction comme source d’inspiration

De Hans Zimmer à la science-fiction, il n’y a qu’une année-lumière, elle s’appelle Interstellar. « C’est un chef-d’œuvre, le nouveau 2001 », s’enthousiasme-t-il. Arthur C. Clarke dont le roman a été adapté par Kubrick, fut l’une de ses sources d’inspiration, « tout comme Isaac Aasimov, Dan Simmons et Frank Herbert ». D’ailleurs, l’album de Jarre est sous-titré The Time machine, clin d’œil au classique d’anticipation de H.G. Wells, la machine à explorer le temps. Les jeunes générations rendent hommage à son passé de pionnier de l’électro, Jean-Michel Jarre leur passe le relais. « Quand l’an 2000 est arrivé, on est devenus orphelins du futur. On a besoin de se le réapproprier et de le réinventer. C’est l’un des rôles de la musique électronique. »


La musique de films, ce n’est pas non plus d’actualité. Pourquoi marcherait-il dans les pas de son père ? Mais ses albums accueillent des cinéastes. John Carpenter par exemple. « C’est lui qui a amené les synthés analogiques à Hollywood et il composait ses propres bandes originales. » Sur le prochain album : David Lynch. « Si on enlève le son à Lost Highway, ça devient juste un polar. » Et puis Hans Zimmer, « un geek total, il fait tout le temps de la recherche sonore. »

La science-fiction comme source d’inspiration

De Hans Zimmer à la science-fiction, il n’y a qu’une année-lumière, elle s’appelle Interstellar. « C’est un chef-d’œuvre, le nouveau 2001 », s’enthousiasme-t-il. Arthur C. Clarke dont le roman a été adapté par Kubrick, fut l’une de ses sources d’inspiration, « tout comme Isaac Aasimov, Dan Simmons et Frank Herbert ». D’ailleurs, l’album de Jarre est sous-titré The Time machine, clin d’œil au classique d’anticipation de H.G. Wells, la machine à explorer le temps. Les jeunes générations rendent hommage à son passé de pionnier de l’électro, Jean-Michel Jarre leur passe le relais. « Quand l’an 2000 est arrivé, on est devenus orphelins du futur. On a besoin de se le réapproprier et de le réinventer. C’est l’un des rôles de la musique électronique. »

elle s’appelle Interstellar.

La musique de films, ce n’est pas non plus d’actualité. Pourquoi marcherait-il dans les pas de son père ? Mais ses albums accueillent des cinéastes. John Carpenter par exemple. « C’est lui qui a amené les synthés analogiques à Hollywood et il composait ses propres bandes originales. » Sur le prochain album : David Lynch. « Si on enlève le son à Lost Highway, ça devient juste un polar. » Et puis Hans Zimmer, « un geek total, il fait tout le temps de la recherche sonore. »

La science-fiction comme source d’inspiration

De Hans Zimmer à la science-fiction, il n’y a qu’une année-lumière, elle s’appelle Interstellar. « C’est un chef-d’œuvre, le nouveau 2001 », s’enthousiasme-t-il. Arthur C. Clarke dont le roman a été adapté par Kubrick, fut l’une de ses sources d’inspiration, « tout comme Isaac Aasimov, Dan Simmons et Frank Herbert ». D’ailleurs, l’album de Jarre est sous-titré The Time machine, clin d’œil au classique d’anticipation de H.G. Wells, la machine à explorer le temps. Les jeunes générations rendent hommage à son passé de pionnier de l’électro, Jean-Michel Jarre leur passe le relais. « Quand l’an 2000 est arrivé, on est devenus orphelins du futur. On a besoin de se le réapproprier et de le réinventer. C’est l’un des rôles de la musique électronique. »