EXPOSITION«Tatoueurs, tatoués» a fait passer le tatouage de la rue au monde des arts

«Tatoueurs, tatoués» a fait passer le tatouage de la rue au monde des arts

EXPOSITIONLe musée du Quai Branly achève son exposition consacrée au tatouage avec deux nocturnes exceptionnelles…
Benjamin Chapon

Benjamin Chapon

Le musée du Quai Branly va clore l’exposition Tatoueurs, tatoués dimanche 18 octobre après deux nocturnes exceptionnelles jusqu’à minuit vendredi et samedi. Ouverte il y a un an et demi, l’exposition aura été un événement culturel majeur. « Le tatouage est devenu un phénomène majeur de la vie sociale dans toutes les cultures, explique Stéphane Martin, président du musée du quai Branly. Dans une société où entre 30 à 40 % de la population mondiale est tatouée, nous ne pouvions pas aborder le tatouage comme si c’était une découverte récente. Le sujet n’est donc pas inédit ; ce qui est inédit, c’est la façon dont le musée a traité ce sujet, de façon scientifique, au regard de la mondialisation. »

>> A voir aussi : L’exposition Tatouteurs, tatoués en images…

Ambitieuse, l’exposition a séduit les critiques et le public, venu en nombre. Stéphane Martin est ainsi « ravi que les visiteurs soient venus aussi nombreux pour découvrir le tatouage sous un jour nouveau. J’espère qu’ils en sont repartis avec de nouvelles connaissances. »

La mémoire dans la peau

Pour Tin-Tin, tatoueur star et consultant pour l’exposition, Tatoueurs, tatoués s’est inscrit dans un mouvement général de « banalisation du tatouage. Tout le monde se fait tatouer, ça dépasse toutes les classes sociales, toutes les cultures… » Dans ce contexte, l’exposition rappelle que la culture du tatouage est riche et complexe. Gilles Marchand, tatoueur à Rouen et visiteur de la première heure de l’exposition, a demandé à tous ses clients qui voulaient « un tatouage ethnique » d’aller d’abord visiter l’exposition : « On n’est pas si loin de Paris. Je leur disais d’aller au Quai Branly pour qu’ils comprennent un peu ce qu’ils allaient porter sur leur peau pendant le restant de leurs jours. Bon, la plupart m’envoyaient chier mais j’ai quand même eu un client sur dix qui ont accepté. »


L’exposition semble avoir également marqué les visiteurs non tatoués. Sandrine, maître nageur pour la Ville de Paris, dont le dos et la jambe droite sont intégralement tatoués, a l’habitude des regards de travers : « A la piscine, une femme sur deux a un tatouage, genre un papillon ou une fleur, mais beaucoup d’entre elles jugeaient mes tatouages trop extrêmes, pas assez féminins. » La jeune femme a noté un « incroyable changement de perception » depuis quelques mois : « Au début, je ne comprenais pas pourquoi des gens venaient me voir pour me demander la signification de mes tatouages. Certains arrivaient avec les bonnes références et me citaient des noms de maîtres du tatouage japonais. J’ai mis du temps à réaliser que tous ces gens avaient visité l’exposition du Quai Branly. »

Tout le monde en parle

L’exposition n’a pas reçu que des éloges. Marc Bidot, tatoueur français installé en Suisse, râle : « L’exposition est lacunaire. J’ai trouvé leur approche mortifère. Les tatouages réalisés sur des peaux en silicone sont carrément super moches, on dirait des peaux de cadavres de robot (sic)… » Pour autant, l’adepte du tatouage trash reconnaît que l’exposition a eu un impact considérable. « Dans tous les rassemblements de tatoueurs, on ne parlait que de ça. Les copines de ma mère, qui vit à Paris, ont même demandé à voir ce que je faisais ! »

Musée national, et ex-projet présidentiel, le musée du Quai Branly a une aura suffisante pour agir sur l’inconscient collectif, estime Sharleen Moffat, galeriste spécialiste du tatouage : « Cette exposition a eu un impact y compris sur les gens qui ne sont pas allés la voir. Spontanément, elle permet au tatouage d’accéder à la catégorie des beaux-arts. Comme une rétrospective personnelle d’un artiste au Centre Pompidou ou à la Tate Modern le fera entrer dans l’histoire de l’art. » Si un tatoueur se voit un jour proposer une rétrospective au Centre Pompidou, il le devra en partie à Tatoueurs, tatoués.


Pour Tin-Tin, tatoueur star et consultant pour l’exposition, Tatoueurs, tatoués s’est inscrit dans un mouvement général de « banalisation du tatouage. Tout le monde se fait tatouer, ça dépasse toutes les classes sociales, toutes les cultures… » Dans ce contexte, l’exposition rappelle que la culture du tatouage est riche et complexe. Gilles Marchand, tatoueur à Rouen et visiteur de la première heure de l’exposition, a demandé à tous ses clients qui voulaient « un tatouage ethnique » d’aller d’abord visiter l’exposition : « On n’est pas si loin de Paris. Je leur disais d’aller au Quai Branly pour qu’ils comprennent un peu ce qu’ils allaient porter sur leur peau pendant le restant de leurs jours. Bon, la plupart m’envoyaient chier mais j’ai quand même eu un client sur dix qui ont accepté. »


L’exposition semble avoir également marqué les visiteurs non tatoués. Sandrine, maître nageur pour la Ville de Paris, dont le dos et la jambe droite sont intégralement tatoués, a l’habitude des regards de travers : « A la piscine, une femme sur deux a un tatouage, genre un papillon ou une fleur, mais beaucoup d’entre elles jugeaient mes tatouages trop extrêmes, pas assez féminins. » La jeune femme a noté un « incroyable changement de perception » depuis quelques mois : « Au début, je ne comprenais pas pourquoi des gens venaient me voir pour me demander la signification de mes tatouages. Certains arrivaient avec les bonnes références et me citaient des noms de maîtres du tatouage japonais. J’ai mis du temps à réaliser que tous ces gens avaient visité l’exposition du Quai Branly. »

Tout le monde en parle

L’exposition n’a pas reçu que des éloges. Marc Bidot, tatoueur français installé en Suisse, râle : « L’exposition est lacunaire. J’ai trouvé leur approche mortifère. Les tatouages réalisés sur des peaux en silicone sont carrément super moches, on dirait des peaux de cadavres de robot (sic)… » Pour autant, l’adepte du tatouage trash reconnaît que l’exposition a eu un impact considérable. « Dans tous les rassemblements de tatoueurs, on ne parlait que de ça. Les copines de ma mère, qui vit à Paris, ont même demandé à voir ce que je faisais ! »

Musée national, et ex-projet présidentiel, le musée du Quai Branly a une aura suffisante pour agir sur l’inconscient collectif, estime Sharleen Moffat, galeriste spécialiste du tatouage : « Cette exposition a eu un impact y compris sur les gens qui ne sont pas allés la voir. Spontanément, elle permet au tatouage d’accéder à la catégorie des beaux-arts. Comme une rétrospective personnelle d’un artiste au Centre Pompidou ou à la Tate Modern le fera entrer dans l’histoire de l’art. » Si un tatoueur se voit un jour proposer une rétrospective au Centre Pompidou, il le devra en partie à Tatoueurs, tatoués.


Pour Tin-Tin, tatoueur star et consultant pour l’exposition, Tatoueurs, tatoués s’est inscrit dans un mouvement général de « banalisation du tatouage. Tout le monde se fait tatouer, ça dépasse toutes les classes sociales, toutes les cultures… » Dans ce contexte, l’exposition rappelle que la culture du tatouage est riche et complexe. Gilles Marchand, tatoueur à Rouen et visiteur de la première heure de l’exposition, a demandé à tous ses clients qui voulaient « un tatouage ethnique » d’aller d’abord visiter l’exposition : « On n’est pas si loin de Paris. Je leur disais d’aller au Quai Branly pour qu’ils comprennent un peu ce qu’ils allaient porter sur leur peau pendant le restant de leurs jours. Bon, la plupart m’envoyaient chier mais j’ai quand même eu un client sur dix qui ont accepté. »


L’exposition semble avoir également marqué les visiteurs non tatoués. Sandrine, maître nageur pour la Ville de Paris, dont le dos et la jambe droite sont intégralement tatoués, a l’habitude des regards de travers : « A la piscine, une femme sur deux a un tatouage, genre un papillon ou une fleur, mais beaucoup d’entre elles jugeaient mes tatouages trop extrêmes, pas assez féminins. » La jeune femme a noté un « incroyable changement de perception » depuis quelques mois : « Au début, je ne comprenais pas pourquoi des gens venaient me voir pour me demander la signification de mes tatouages. Certains arrivaient avec les bonnes références et me citaient des noms de maîtres du tatouage japonais. J’ai mis du temps à réaliser que tous ces gens avaient visité l’exposition du Quai Branly. »

Tout le monde en parle

L’exposition n’a pas reçu que des éloges. Marc Bidot, tatoueur français installé en Suisse, râle : « L’exposition est lacunaire. J’ai trouvé leur approche mortifère. Les tatouages réalisés sur des peaux en silicone sont carrément super moches, on dirait des peaux de cadavres de robot (sic)… » Pour autant, l’adepte du tatouage trash reconnaît que l’exposition a eu un impact considérable. « Dans tous les rassemblements de tatoueurs, on ne parlait que de ça. Les copines de ma mère, qui vit à Paris, ont même demandé à voir ce que je faisais ! »

Musée national, et ex-projet présidentiel, le musée du Quai Branly a une aura suffisante pour agir sur l’inconscient collectif, estime Sharleen Moffat, galeriste spécialiste du tatouage : « Cette exposition a eu un impact y compris sur les gens qui ne sont pas allés la voir. Spontanément, elle permet au tatouage d’accéder à la catégorie des beaux-arts. Comme une rétrospective personnelle d’un artiste au Centre Pompidou ou à la Tate Modern le fera entrer dans l’histoire de l’art. » Si un tatoueur se voit un jour proposer une rétrospective au Centre Pompidou, il le devra en partie à Tatoueurs, tatoués.




L’exposition semble avoir également marqué les visiteurs non tatoués. Sandrine, maître nageur pour la Ville de Paris, dont le dos et la jambe droite sont intégralement tatoués, a l’habitude des regards de travers : « A la piscine, une femme sur deux a un tatouage, genre un papillon ou une fleur, mais beaucoup d’entre elles jugeaient mes tatouages trop extrêmes, pas assez féminins. » La jeune femme a noté un « incroyable changement de perception » depuis quelques mois : « Au début, je ne comprenais pas pourquoi des gens venaient me voir pour me demander la signification de mes tatouages. Certains arrivaient avec les bonnes références et me citaient des noms de maîtres du tatouage japonais. J’ai mis du temps à réaliser que tous ces gens avaient visité l’exposition du Quai Branly. »

Pour Tin-Tin, tatoueur star et consultant pour l’exposition, Tatoueurs, tatoués s’est inscrit dans un mouvement général de « banalisation du tatouage. Tout le monde se fait tatouer, ça dépasse toutes les classes sociales, toutes les cultures… » Dans ce contexte, l’exposition rappelle que la culture du tatouage est riche et complexe. Gilles Marchand, tatoueur à Rouen et visiteur de la première heure de l’exposition, a demandé à tous ses clients qui voulaient « un tatouage ethnique » d’aller d’abord visiter l’exposition : « On n’est pas si loin de Paris. Je leur disais d’aller au Quai Branly pour qu’ils comprennent un peu ce qu’ils allaient porter sur leur peau pendant le restant de leurs jours. Bon, la plupart m’envoyaient chier mais j’ai quand même eu un client sur dix qui ont accepté. »


L’exposition semble avoir également marqué les visiteurs non tatoués. Sandrine, maître nageur pour la Ville de Paris, dont le dos et la jambe droite sont intégralement tatoués, a l’habitude des regards de travers : « A la piscine, une femme sur deux a un tatouage, genre un papillon ou une fleur, mais beaucoup d’entre elles jugeaient mes tatouages trop extrêmes, pas assez féminins. » La jeune femme a noté un « incroyable changement de perception » depuis quelques mois : « Au début, je ne comprenais pas pourquoi des gens venaient me voir pour me demander la signification de mes tatouages. Certains arrivaient avec les bonnes références et me citaient des noms de maîtres du tatouage japonais. J’ai mis du temps à réaliser que tous ces gens avaient visité l’exposition du Quai Branly. »

Tout le monde en parle

L’exposition n’a pas reçu que des éloges. Marc Bidot, tatoueur français installé en Suisse, râle : « L’exposition est lacunaire. J’ai trouvé leur approche mortifère. Les tatouages réalisés sur des peaux en silicone sont carrément super moches, on dirait des peaux de cadavres de robot (sic)… » Pour autant, l’adepte du tatouage trash reconnaît que l’exposition a eu un impact considérable. « Dans tous les rassemblements de tatoueurs, on ne parlait que de ça. Les copines de ma mère, qui vit à Paris, ont même demandé à voir ce que je faisais ! »

Musée national, et ex-projet présidentiel, le musée du Quai Branly a une aura suffisante pour agir sur l’inconscient collectif, estime Sharleen Moffat, galeriste spécialiste du tatouage : « Cette exposition a eu un impact y compris sur les gens qui ne sont pas allés la voir. Spontanément, elle permet au tatouage d’accéder à la catégorie des beaux-arts. Comme une rétrospective personnelle d’un artiste au Centre Pompidou ou à la Tate Modern le fera entrer dans l’histoire de l’art. » Si un tatoueur se voit un jour proposer une rétrospective au Centre Pompidou, il le devra en partie à Tatoueurs, tatoués.


Pour Tin-Tin, tatoueur star et consultant pour l’exposition, Tatoueurs, tatoués s’est inscrit dans un mouvement général de « banalisation du tatouage. Tout le monde se fait tatouer, ça dépasse toutes les classes sociales, toutes les cultures… » Dans ce contexte, l’exposition rappelle que la culture du tatouage est riche et complexe. Gilles Marchand, tatoueur à Rouen et visiteur de la première heure de l’exposition, a demandé à tous ses clients qui voulaient « un tatouage ethnique » d’aller d’abord visiter l’exposition : « On n’est pas si loin de Paris. Je leur disais d’aller au Quai Branly pour qu’ils comprennent un peu ce qu’ils allaient porter sur leur peau pendant le restant de leurs jours. Bon, la plupart m’envoyaient chier mais j’ai quand même eu un client sur dix qui ont accepté. »


L’exposition semble avoir également marqué les visiteurs non tatoués. Sandrine, maître nageur pour la Ville de Paris, dont le dos et la jambe droite sont intégralement tatoués, a l’habitude des regards de travers : « A la piscine, une femme sur deux a un tatouage, genre un papillon ou une fleur, mais beaucoup d’entre elles jugeaient mes tatouages trop extrêmes, pas assez féminins. » La jeune femme a noté un « incroyable changement de perception » depuis quelques mois : « Au début, je ne comprenais pas pourquoi des gens venaient me voir pour me demander la signification de mes tatouages. Certains arrivaient avec les bonnes références et me citaient des noms de maîtres du tatouage japonais. J’ai mis du temps à réaliser que tous ces gens avaient visité l’exposition du Quai Branly. »

Tout le monde en parle

L’exposition n’a pas reçu que des éloges. Marc Bidot, tatoueur français installé en Suisse, râle : « L’exposition est lacunaire. J’ai trouvé leur approche mortifère. Les tatouages réalisés sur des peaux en silicone sont carrément super moches, on dirait des peaux de cadavres de robot (sic)… » Pour autant, l’adepte du tatouage trash reconnaît que l’exposition a eu un impact considérable. « Dans tous les rassemblements de tatoueurs, on ne parlait que de ça. Les copines de ma mère, qui vit à Paris, ont même demandé à voir ce que je faisais ! »

Musée national, et ex-projet présidentiel, le musée du Quai Branly a une aura suffisante pour agir sur l’inconscient collectif, estime Sharleen Moffat, galeriste spécialiste du tatouage : « Cette exposition a eu un impact y compris sur les gens qui ne sont pas allés la voir. Spontanément, elle permet au tatouage d’accéder à la catégorie des beaux-arts. Comme une rétrospective personnelle d’un artiste au Centre Pompidou ou à la Tate Modern le fera entrer dans l’histoire de l’art. » Si un tatoueur se voit un jour proposer une rétrospective au Centre Pompidou, il le devra en partie à Tatoueurs, tatoués.


Pour Tin-Tin, tatoueur star et consultant pour l’exposition, Tatoueurs, tatoués s’est inscrit dans un mouvement général de « banalisation du tatouage. Tout le monde se fait tatouer, ça dépasse toutes les classes sociales, toutes les cultures… » Dans ce contexte, l’exposition rappelle que la culture du tatouage est riche et complexe. Gilles Marchand, tatoueur à Rouen et visiteur de la première heure de l’exposition, a demandé à tous ses clients qui voulaient « un tatouage ethnique » d’aller d’abord visiter l’exposition : « On n’est pas si loin de Paris. Je leur disais d’aller au Quai Branly pour qu’ils comprennent un peu ce qu’ils allaient porter sur leur peau pendant le restant de leurs jours. Bon, la plupart m’envoyaient chier mais j’ai quand même eu un client sur dix qui ont accepté. »


L’exposition semble avoir également marqué les visiteurs non tatoués. Sandrine, maître nageur pour la Ville de Paris, dont le dos et la jambe droite sont intégralement tatoués, a l’habitude des regards de travers : « A la piscine, une femme sur deux a un tatouage, genre un papillon ou une fleur, mais beaucoup d’entre elles jugeaient mes tatouages trop extrêmes, pas assez féminins. » La jeune femme a noté un « incroyable changement de perception » depuis quelques mois : « Au début, je ne comprenais pas pourquoi des gens venaient me voir pour me demander la signification de mes tatouages. Certains arrivaient avec les bonnes références et me citaient des noms de maîtres du tatouage japonais. J’ai mis du temps à réaliser que tous ces gens avaient visité l’exposition du Quai Branly. »

Tout le monde en parle

L’exposition n’a pas reçu que des éloges. Marc Bidot, tatoueur français installé en Suisse, râle : « L’exposition est lacunaire. J’ai trouvé leur approche mortifère. Les tatouages réalisés sur des peaux en silicone sont carrément super moches, on dirait des peaux de cadavres de robot (sic)… » Pour autant, l’adepte du tatouage trash reconnaît que l’exposition a eu un impact considérable. « Dans tous les rassemblements de tatoueurs, on ne parlait que de ça. Les copines de ma mère, qui vit à Paris, ont même demandé à voir ce que je faisais ! »

Musée national, et ex-projet présidentiel, le musée du Quai Branly a une aura suffisante pour agir sur l’inconscient collectif, estime Sharleen Moffat, galeriste spécialiste du tatouage : « Cette exposition a eu un impact y compris sur les gens qui ne sont pas allés la voir. Spontanément, elle permet au tatouage d’accéder à la catégorie des beaux-arts. Comme une rétrospective personnelle d’un artiste au Centre Pompidou ou à la Tate Modern le fera entrer dans l’histoire de l’art. » Si un tatoueur se voit un jour proposer une rétrospective au Centre Pompidou, il le devra en partie à Tatoueurs, tatoués.

Après sa fermeture, l’exposition Tatoueurs, tatoués entamera en 2016 ce qui devrait être une longue carrière internationale, en commençant le Royal Ontario Museum de Toronto. « D’autres institutions sont intéressées mais rien n’a été contractuellement acté pour le moment », explique le musée du Quai Branly. Par ailleurs, le catalogue de l’exposition a dû être réédité en raison de son succès.