Spotify: Le leader du streaming lance sa carte mondiale des goûts musicaux
HIGH-TECH•Les Français, qu'ils soient du Nord ou du Sud, de Lyon ou Brest, se passionnent à l'unisson pour le son de Jeanne Added...20 Minutes avec agence
Votre petite sœur est fan de Katty Perry, mais son correspondant américain, lui, préfère Taylor Swift. Grâce à la carte mondiale et interactive des goûts musicaux publiée par Spotify, trouver le CD idéal pour son voisin d’Amérique ne sera plus un casse-tête.
Mise à jour toutes les deux semaines, cette fameuse carte recense, ville par ville, les préférences musicales des quelque 75 millions d’utilisateurs revendiqués par le leader du streaming mondial. Pour savoir si, comme vous, les Montréalais sifflotent sans fin du Maître Gims, il suffit de zoomer sur la ville et de cliquer. Une playlist s’ouvre alors sur votre compte d’utilisateur et vous pouvez voir si le gentil rappeur est en tête des titres les plus écoutés à Montréal. Ici, point de Maître Gims, c’est Jean Leloup avec Paradis City qui trône en tête du classement.
ALB, AaRON, Salut C’est Cool
Une fois Montéral testée, il vous reste alors San Francisco, Sydney, Oslo, Dallas, etc... Les playlists d’un millier de villes dans le monde, dont une quinzaine en France, peuvent être épiées (à noter notamment l’absence de ville en Afrique). Et de découvrir que les Parisiens préfèrent l’électro-pop du groupe ALB ou d’AaRON, que les Marseillais en pincent pour le rappeur français Jul et que les Rennais adhèrent au groupe électro-funk Salut C’est Cool qui vient d’ailleurs de cartonner au festival des Vieilles Charrues.
Plus intéressant, les Français, qu’ils soient du Nord ou du Sud, de Lyon ou Brest, se passionnent à l’unisson pour le son de Jeanne Added, la Reimoise de 34 ans et son titre Look at them.
Pas de mondialisation
New York fredonne, elle, les chansons du duo électro The Chainsmokers et celles de Thundercat quand Londres bouge au rythme du hip-hop de Krept and Konan ou au rock de Everything Everything.
Si l’Europe et l’Amérique partagent beaucoup de titres anglo-saxons, la mondialisation montre tout de même ses limites. Nombreuses sont, en effet, les villes (Hong Kong, Auckland, Istanbul, etc.) à jouer la carte de la préférence nationale. A Bogota par exemple, exit les titres de stars internationales, la playlist est essentiellement colombienne.