CULTUREMichel Houellebecq: «Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation»

Michel Houellebecq: «Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation»

CULTURE« Ça doit être très sympa de vivre des moments ensemble, des moments forts contre la police... L'impression d'être ensemble contre tous», a précisé l'écrivain dans un entretien à la «Revue des deux mondes»...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation», affirme l'écrivain Michel Houellebecq, dans un long entretien à la Revue des deux mondes, où il revient notamment sur «l'angoisse à l'état pur» de la société française face à l'islam.

«Quand on n'a pas peur de la mort, la police on s'en fout un peu»

un long entretien à la Revue des deux mondes

«Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation», affirme l'écrivain Michel Houellebecq, dans un long entretien à la Revue des deux mondes, où il revient notamment sur «l'angoisse à l'état pur» de la société française face à l'islam.

«Quand on n'a pas peur de la mort, la police on s'en fout un peu»


«Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation», affirme l'écrivain Michel Houellebecq, dans un long entretien à la Revue des deux mondes, où il revient notamment sur «l'angoisse à l'état pur» de la société française face à l'islam.

«Quand on n'a pas peur de la mort, la police on s'en fout un peu»

A propos de la lutte contre les jihadistes, il affirme que «ce n'est pas une chose facile de combattre une secte religieuse». «Une réponse purement policière à une secte religieuse n'a pas de garantie de l'emporter», avance-t-il avant de souligner que «quand on n'a pas peur de la mort, la police on s'en fout un peu». «Une action violente quelconque peut effectivement être vue comme un moyen de sortir de l'anomie (désorganisation sociale résultant de l'absence de normes communes) désespérante», estime l'écrivain.

«On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis»

«Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation. Ça doit être très sympa de vivre des moments ensemble, des moments forts contre la police... L'impression d'être ensemble contre tous», argumente l'auteur de La carte et le territoire. «On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis», souligne-t-il.«Ça crée de vraies relations, une amitié forte, voire l'amour dans le cas des femmes de jihadistes», développe l'écrivain.

«Une angoisse à l'état pur»

L'auteur qui reconnait vivre de plus en plus en reclus et être inquiet de «l'anomie» qui frappe la société française, estime que son dernier roman Soumission, récit d'une France soumise à l'islam, exprime une angoisse qu'il a ressentie chez ses contemporains. Cette hypothétique domination de la société française par la culture musulmane est «une angoisse à l'état pur», insiste-t-il. «Si je regarde mes livres, je dirais que je constate et après je fais des projections, qui ne sont pas des prophéties», nuance-t-il toutefois.

L'écrivain juge que «l'opinion sur l'islam est à peu près également mauvaise dans l'ensemble des pays européens». «C'est peut-être la seule chose qu'on partage», estime l'écrivain misanthrope.

«Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats»

Revenant sur la tuerie de Charlie Hebdo, survenue le jour de la sortie de son roman, il juge que la grande manifestation du 11 janvier après les attentats était «impressionnante et sincère». «Cette réaction massive m'a quand même fait plaisir», dit Houellebecq qui était ami de l'économiste Bernard Maris, l'un des tués lors de l'attaque contre Charlie Hebdo. «Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats. Ils se félicitent du coup médiatique réalisé. Ce que pense la majorité des Français n'est pas leur problème», estime-t-il encore.

Il se félicite en revanche de «la tentation de liberté chez certains intellectuels», comme Michel Onfray qui n'acceptent plus le discours «bien rodé depuis 2001» demandant de ne pas faire d'amalgame entre l'islam et le terrorisme. Traiter, comme l'a fait Onfray, le Premier ministre «Emmanuel Valls» (sic) de «crétin» était «le mot juste», dit-il. Après les attentats, «la domination totale» de la gauche sur les intellectuels «s'est nettement fissurée», se réjouit-il.


A propos de la lutte contre les jihadistes, il affirme que «ce n'est pas une chose facile de combattre une secte religieuse». «Une réponse purement policière à une secte religieuse n'a pas de garantie de l'emporter», avance-t-il avant de souligner que «quand on n'a pas peur de la mort, la police on s'en fout un peu». «Une action violente quelconque peut effectivement être vue comme un moyen de sortir de l'anomie (désorganisation sociale résultant de l'absence de normes communes) désespérante», estime l'écrivain.

«On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis»

«Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation. Ça doit être très sympa de vivre des moments ensemble, des moments forts contre la police... L'impression d'être ensemble contre tous», argumente l'auteur de La carte et le territoire. «On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis», souligne-t-il.«Ça crée de vraies relations, une amitié forte, voire l'amour dans le cas des femmes de jihadistes», développe l'écrivain.

«Une angoisse à l'état pur»

L'auteur qui reconnait vivre de plus en plus en reclus et être inquiet de «l'anomie» qui frappe la société française, estime que son dernier roman Soumission, récit d'une France soumise à l'islam, exprime une angoisse qu'il a ressentie chez ses contemporains. Cette hypothétique domination de la société française par la culture musulmane est «une angoisse à l'état pur», insiste-t-il. «Si je regarde mes livres, je dirais que je constate et après je fais des projections, qui ne sont pas des prophéties», nuance-t-il toutefois.

L'écrivain juge que «l'opinion sur l'islam est à peu près également mauvaise dans l'ensemble des pays européens». «C'est peut-être la seule chose qu'on partage», estime l'écrivain misanthrope.

«Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats»

Revenant sur la tuerie de Charlie Hebdo, survenue le jour de la sortie de son roman, il juge que la grande manifestation du 11 janvier après les attentats était «impressionnante et sincère». «Cette réaction massive m'a quand même fait plaisir», dit Houellebecq qui était ami de l'économiste Bernard Maris, l'un des tués lors de l'attaque contre Charlie Hebdo. «Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats. Ils se félicitent du coup médiatique réalisé. Ce que pense la majorité des Français n'est pas leur problème», estime-t-il encore.

Il se félicite en revanche de «la tentation de liberté chez certains intellectuels», comme Michel Onfray qui n'acceptent plus le discours «bien rodé depuis 2001» demandant de ne pas faire d'amalgame entre l'islam et le terrorisme. Traiter, comme l'a fait Onfray, le Premier ministre «Emmanuel Valls» (sic) de «crétin» était «le mot juste», dit-il. Après les attentats, «la domination totale» de la gauche sur les intellectuels «s'est nettement fissurée», se réjouit-il.


A propos de la lutte contre les jihadistes, il affirme que «ce n'est pas une chose facile de combattre une secte religieuse». «Une réponse purement policière à une secte religieuse n'a pas de garantie de l'emporter», avance-t-il avant de souligner que «quand on n'a pas peur de la mort, la police on s'en fout un peu». «Une action violente quelconque peut effectivement être vue comme un moyen de sortir de l'anomie (désorganisation sociale résultant de l'absence de normes communes) désespérante», estime l'écrivain.

«On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis»

«Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation. Ça doit être très sympa de vivre des moments ensemble, des moments forts contre la police... L'impression d'être ensemble contre tous», argumente l'auteur de La carte et le territoire. «On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis», souligne-t-il.«Ça crée de vraies relations, une amitié forte, voire l'amour dans le cas des femmes de jihadistes», développe l'écrivain.

«Une angoisse à l'état pur»

L'auteur qui reconnait vivre de plus en plus en reclus et être inquiet de «l'anomie» qui frappe la société française, estime que son dernier roman Soumission, récit d'une France soumise à l'islam, exprime une angoisse qu'il a ressentie chez ses contemporains. Cette hypothétique domination de la société française par la culture musulmane est «une angoisse à l'état pur», insiste-t-il. «Si je regarde mes livres, je dirais que je constate et après je fais des projections, qui ne sont pas des prophéties», nuance-t-il toutefois.

L'écrivain juge que «l'opinion sur l'islam est à peu près également mauvaise dans l'ensemble des pays européens». «C'est peut-être la seule chose qu'on partage», estime l'écrivain misanthrope.

«Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats»

Revenant sur la tuerie de Charlie Hebdo, survenue le jour de la sortie de son roman, il juge que la grande manifestation du 11 janvier après les attentats était «impressionnante et sincère». «Cette réaction massive m'a quand même fait plaisir», dit Houellebecq qui était ami de l'économiste Bernard Maris, l'un des tués lors de l'attaque contre Charlie Hebdo. «Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats. Ils se félicitent du coup médiatique réalisé. Ce que pense la majorité des Français n'est pas leur problème», estime-t-il encore.

Il se félicite en revanche de «la tentation de liberté chez certains intellectuels», comme Michel Onfray qui n'acceptent plus le discours «bien rodé depuis 2001» demandant de ne pas faire d'amalgame entre l'islam et le terrorisme. Traiter, comme l'a fait Onfray, le Premier ministre «Emmanuel Valls» (sic) de «crétin» était «le mot juste», dit-il. Après les attentats, «la domination totale» de la gauche sur les intellectuels «s'est nettement fissurée», se réjouit-il.


A propos de la lutte contre les jihadistes, il affirme que «ce n'est pas une chose facile de combattre une secte religieuse». «Une réponse purement policière à une secte religieuse n'a pas de garantie de l'emporter», avance-t-il avant de souligner que «quand on n'a pas peur de la mort, la police on s'en fout un peu». «Une action violente quelconque peut effectivement être vue comme un moyen de sortir de l'anomie (désorganisation sociale résultant de l'absence de normes communes) désespérante», estime l'écrivain.

«On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis»

«Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation. Ça doit être très sympa de vivre des moments ensemble, des moments forts contre la police... L'impression d'être ensemble contre tous», argumente l'auteur de La carte et le territoire. «On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis», souligne-t-il.«Ça crée de vraies relations, une amitié forte, voire l'amour dans le cas des femmes de jihadistes», développe l'écrivain.

«Une angoisse à l'état pur»

L'auteur qui reconnait vivre de plus en plus en reclus et être inquiet de «l'anomie» qui frappe la société française, estime que son dernier roman Soumission, récit d'une France soumise à l'islam, exprime une angoisse qu'il a ressentie chez ses contemporains. Cette hypothétique domination de la société française par la culture musulmane est «une angoisse à l'état pur», insiste-t-il. «Si je regarde mes livres, je dirais que je constate et après je fais des projections, qui ne sont pas des prophéties», nuance-t-il toutefois.

L'écrivain juge que «l'opinion sur l'islam est à peu près également mauvaise dans l'ensemble des pays européens». «C'est peut-être la seule chose qu'on partage», estime l'écrivain misanthrope.

«Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats»

Revenant sur la tuerie de Charlie Hebdo, survenue le jour de la sortie de son roman, il juge que la grande manifestation du 11 janvier après les attentats était «impressionnante et sincère». «Cette réaction massive m'a quand même fait plaisir», dit Houellebecq qui était ami de l'économiste Bernard Maris, l'un des tués lors de l'attaque contre Charlie Hebdo. «Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats. Ils se félicitent du coup médiatique réalisé. Ce que pense la majorité des Français n'est pas leur problème», estime-t-il encore.

Il se félicite en revanche de «la tentation de liberté chez certains intellectuels», comme Michel Onfray qui n'acceptent plus le discours «bien rodé depuis 2001» demandant de ne pas faire d'amalgame entre l'islam et le terrorisme. Traiter, comme l'a fait Onfray, le Premier ministre «Emmanuel Valls» (sic) de «crétin» était «le mot juste», dit-il. Après les attentats, «la domination totale» de la gauche sur les intellectuels «s'est nettement fissurée», se réjouit-il.


A propos de la lutte contre les jihadistes, il affirme que «ce n'est pas une chose facile de combattre une secte religieuse». «Une réponse purement policière à une secte religieuse n'a pas de garantie de l'emporter», avance-t-il avant de souligner que «quand on n'a pas peur de la mort, la police on s'en fout un peu». «Une action violente quelconque peut effectivement être vue comme un moyen de sortir de l'anomie (désorganisation sociale résultant de l'absence de normes communes) désespérante», estime l'écrivain.

«On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis»

«Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation. Ça doit être très sympa de vivre des moments ensemble, des moments forts contre la police... L'impression d'être ensemble contre tous», argumente l'auteur de La carte et le territoire. «On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis», souligne-t-il.«Ça crée de vraies relations, une amitié forte, voire l'amour dans le cas des femmes de jihadistes», développe l'écrivain.

«Une angoisse à l'état pur»

L'auteur qui reconnait vivre de plus en plus en reclus et être inquiet de «l'anomie» qui frappe la société française, estime que son dernier roman Soumission, récit d'une France soumise à l'islam, exprime une angoisse qu'il a ressentie chez ses contemporains. Cette hypothétique domination de la société française par la culture musulmane est «une angoisse à l'état pur», insiste-t-il. «Si je regarde mes livres, je dirais que je constate et après je fais des projections, qui ne sont pas des prophéties», nuance-t-il toutefois.

L'écrivain juge que «l'opinion sur l'islam est à peu près également mauvaise dans l'ensemble des pays européens». «C'est peut-être la seule chose qu'on partage», estime l'écrivain misanthrope.

«Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats»

Revenant sur la tuerie de Charlie Hebdo, survenue le jour de la sortie de son roman, il juge que la grande manifestation du 11 janvier après les attentats était «impressionnante et sincère». «Cette réaction massive m'a quand même fait plaisir», dit Houellebecq qui était ami de l'économiste Bernard Maris, l'un des tués lors de l'attaque contre Charlie Hebdo. «Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats. Ils se félicitent du coup médiatique réalisé. Ce que pense la majorité des Français n'est pas leur problème», estime-t-il encore.

Il se félicite en revanche de «la tentation de liberté chez certains intellectuels», comme Michel Onfray qui n'acceptent plus le discours «bien rodé depuis 2001» demandant de ne pas faire d'amalgame entre l'islam et le terrorisme. Traiter, comme l'a fait Onfray, le Premier ministre «Emmanuel Valls» (sic) de «crétin» était «le mot juste», dit-il. Après les attentats, «la domination totale» de la gauche sur les intellectuels «s'est nettement fissurée», se réjouit-il.

son dernier roman Soumission, récit d'une France soumise à l'islam,

A propos de la lutte contre les jihadistes, il affirme que «ce n'est pas une chose facile de combattre une secte religieuse». «Une réponse purement policière à une secte religieuse n'a pas de garantie de l'emporter», avance-t-il avant de souligner que «quand on n'a pas peur de la mort, la police on s'en fout un peu». «Une action violente quelconque peut effectivement être vue comme un moyen de sortir de l'anomie (désorganisation sociale résultant de l'absence de normes communes) désespérante», estime l'écrivain.

«On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis»

«Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation. Ça doit être très sympa de vivre des moments ensemble, des moments forts contre la police... L'impression d'être ensemble contre tous», argumente l'auteur de La carte et le territoire. «On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis», souligne-t-il.«Ça crée de vraies relations, une amitié forte, voire l'amour dans le cas des femmes de jihadistes», développe l'écrivain.

«Une angoisse à l'état pur»

L'auteur qui reconnait vivre de plus en plus en reclus et être inquiet de «l'anomie» qui frappe la société française, estime que son dernier roman Soumission, récit d'une France soumise à l'islam, exprime une angoisse qu'il a ressentie chez ses contemporains. Cette hypothétique domination de la société française par la culture musulmane est «une angoisse à l'état pur», insiste-t-il. «Si je regarde mes livres, je dirais que je constate et après je fais des projections, qui ne sont pas des prophéties», nuance-t-il toutefois.

L'écrivain juge que «l'opinion sur l'islam est à peu près également mauvaise dans l'ensemble des pays européens». «C'est peut-être la seule chose qu'on partage», estime l'écrivain misanthrope.

«Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats»

Revenant sur la tuerie de Charlie Hebdo, survenue le jour de la sortie de son roman, il juge que la grande manifestation du 11 janvier après les attentats était «impressionnante et sincère». «Cette réaction massive m'a quand même fait plaisir», dit Houellebecq qui était ami de l'économiste Bernard Maris, l'un des tués lors de l'attaque contre Charlie Hebdo. «Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats. Ils se félicitent du coup médiatique réalisé. Ce que pense la majorité des Français n'est pas leur problème», estime-t-il encore.

Il se félicite en revanche de «la tentation de liberté chez certains intellectuels», comme Michel Onfray qui n'acceptent plus le discours «bien rodé depuis 2001» demandant de ne pas faire d'amalgame entre l'islam et le terrorisme. Traiter, comme l'a fait Onfray, le Premier ministre «Emmanuel Valls» (sic) de «crétin» était «le mot juste», dit-il. Après les attentats, «la domination totale» de la gauche sur les intellectuels «s'est nettement fissurée», se réjouit-il.


A propos de la lutte contre les jihadistes, il affirme que «ce n'est pas une chose facile de combattre une secte religieuse». «Une réponse purement policière à une secte religieuse n'a pas de garantie de l'emporter», avance-t-il avant de souligner que «quand on n'a pas peur de la mort, la police on s'en fout un peu». «Une action violente quelconque peut effectivement être vue comme un moyen de sortir de l'anomie (désorganisation sociale résultant de l'absence de normes communes) désespérante», estime l'écrivain.

«On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis»

«Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation. Ça doit être très sympa de vivre des moments ensemble, des moments forts contre la police... L'impression d'être ensemble contre tous», argumente l'auteur de La carte et le territoire. «On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis», souligne-t-il.«Ça crée de vraies relations, une amitié forte, voire l'amour dans le cas des femmes de jihadistes», développe l'écrivain.

«Une angoisse à l'état pur»

L'auteur qui reconnait vivre de plus en plus en reclus et être inquiet de «l'anomie» qui frappe la société française, estime que son dernier roman Soumission, récit d'une France soumise à l'islam, exprime une angoisse qu'il a ressentie chez ses contemporains. Cette hypothétique domination de la société française par la culture musulmane est «une angoisse à l'état pur», insiste-t-il. «Si je regarde mes livres, je dirais que je constate et après je fais des projections, qui ne sont pas des prophéties», nuance-t-il toutefois.

L'écrivain juge que «l'opinion sur l'islam est à peu près également mauvaise dans l'ensemble des pays européens». «C'est peut-être la seule chose qu'on partage», estime l'écrivain misanthrope.

«Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats»

Revenant sur la tuerie de Charlie Hebdo, survenue le jour de la sortie de son roman, il juge que la grande manifestation du 11 janvier après les attentats était «impressionnante et sincère». «Cette réaction massive m'a quand même fait plaisir», dit Houellebecq qui était ami de l'économiste Bernard Maris, l'un des tués lors de l'attaque contre Charlie Hebdo. «Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats. Ils se félicitent du coup médiatique réalisé. Ce que pense la majorité des Français n'est pas leur problème», estime-t-il encore.

Il se félicite en revanche de «la tentation de liberté chez certains intellectuels», comme Michel Onfray qui n'acceptent plus le discours «bien rodé depuis 2001» demandant de ne pas faire d'amalgame entre l'islam et le terrorisme. Traiter, comme l'a fait Onfray, le Premier ministre «Emmanuel Valls» (sic) de «crétin» était «le mot juste», dit-il. Après les attentats, «la domination totale» de la gauche sur les intellectuels «s'est nettement fissurée», se réjouit-il.


A propos de la lutte contre les jihadistes, il affirme que «ce n'est pas une chose facile de combattre une secte religieuse». «Une réponse purement policière à une secte religieuse n'a pas de garantie de l'emporter», avance-t-il avant de souligner que «quand on n'a pas peur de la mort, la police on s'en fout un peu». «Une action violente quelconque peut effectivement être vue comme un moyen de sortir de l'anomie (désorganisation sociale résultant de l'absence de normes communes) désespérante», estime l'écrivain.

«On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis»

«Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation. Ça doit être très sympa de vivre des moments ensemble, des moments forts contre la police... L'impression d'être ensemble contre tous», argumente l'auteur de La carte et le territoire. «On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis», souligne-t-il.«Ça crée de vraies relations, une amitié forte, voire l'amour dans le cas des femmes de jihadistes», développe l'écrivain.

«Une angoisse à l'état pur»

L'auteur qui reconnait vivre de plus en plus en reclus et être inquiet de «l'anomie» qui frappe la société française, estime que son dernier roman Soumission, récit d'une France soumise à l'islam, exprime une angoisse qu'il a ressentie chez ses contemporains. Cette hypothétique domination de la société française par la culture musulmane est «une angoisse à l'état pur», insiste-t-il. «Si je regarde mes livres, je dirais que je constate et après je fais des projections, qui ne sont pas des prophéties», nuance-t-il toutefois.

L'écrivain juge que «l'opinion sur l'islam est à peu près également mauvaise dans l'ensemble des pays européens». «C'est peut-être la seule chose qu'on partage», estime l'écrivain misanthrope.

«Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats»

Revenant sur la tuerie de Charlie Hebdo, survenue le jour de la sortie de son roman, il juge que la grande manifestation du 11 janvier après les attentats était «impressionnante et sincère». «Cette réaction massive m'a quand même fait plaisir», dit Houellebecq qui était ami de l'économiste Bernard Maris, l'un des tués lors de l'attaque contre Charlie Hebdo. «Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats. Ils se félicitent du coup médiatique réalisé. Ce que pense la majorité des Français n'est pas leur problème», estime-t-il encore.

Il se félicite en revanche de «la tentation de liberté chez certains intellectuels», comme Michel Onfray qui n'acceptent plus le discours «bien rodé depuis 2001» demandant de ne pas faire d'amalgame entre l'islam et le terrorisme. Traiter, comme l'a fait Onfray, le Premier ministre «Emmanuel Valls» (sic) de «crétin» était «le mot juste», dit-il. Après les attentats, «la domination totale» de la gauche sur les intellectuels «s'est nettement fissurée», se réjouit-il.


A propos de la lutte contre les jihadistes, il affirme que «ce n'est pas une chose facile de combattre une secte religieuse». «Une réponse purement policière à une secte religieuse n'a pas de garantie de l'emporter», avance-t-il avant de souligner que «quand on n'a pas peur de la mort, la police on s'en fout un peu». «Une action violente quelconque peut effectivement être vue comme un moyen de sortir de l'anomie (désorganisation sociale résultant de l'absence de normes communes) désespérante», estime l'écrivain.

«On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis»

«Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation. Ça doit être très sympa de vivre des moments ensemble, des moments forts contre la police... L'impression d'être ensemble contre tous», argumente l'auteur de La carte et le territoire. «On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis», souligne-t-il.«Ça crée de vraies relations, une amitié forte, voire l'amour dans le cas des femmes de jihadistes», développe l'écrivain.

«Une angoisse à l'état pur»

L'auteur qui reconnait vivre de plus en plus en reclus et être inquiet de «l'anomie» qui frappe la société française, estime que son dernier roman Soumission, récit d'une France soumise à l'islam, exprime une angoisse qu'il a ressentie chez ses contemporains. Cette hypothétique domination de la société française par la culture musulmane est «une angoisse à l'état pur», insiste-t-il. «Si je regarde mes livres, je dirais que je constate et après je fais des projections, qui ne sont pas des prophéties», nuance-t-il toutefois.

L'écrivain juge que «l'opinion sur l'islam est à peu près également mauvaise dans l'ensemble des pays européens». «C'est peut-être la seule chose qu'on partage», estime l'écrivain misanthrope.

«Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats»

Revenant sur la tuerie de Charlie Hebdo, survenue le jour de la sortie de son roman, il juge que la grande manifestation du 11 janvier après les attentats était «impressionnante et sincère». «Cette réaction massive m'a quand même fait plaisir», dit Houellebecq qui était ami de l'économiste Bernard Maris, l'un des tués lors de l'attaque contre Charlie Hebdo. «Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats. Ils se félicitent du coup médiatique réalisé. Ce que pense la majorité des Français n'est pas leur problème», estime-t-il encore.

Il se félicite en revanche de «la tentation de liberté chez certains intellectuels», comme Michel Onfray qui n'acceptent plus le discours «bien rodé depuis 2001» demandant de ne pas faire d'amalgame entre l'islam et le terrorisme. Traiter, comme l'a fait Onfray, le Premier ministre «Emmanuel Valls» (sic) de «crétin» était «le mot juste», dit-il. Après les attentats, «la domination totale» de la gauche sur les intellectuels «s'est nettement fissurée», se réjouit-il.

la grande manifestation du 11 janvier après les attentats

A propos de la lutte contre les jihadistes, il affirme que «ce n'est pas une chose facile de combattre une secte religieuse». «Une réponse purement policière à une secte religieuse n'a pas de garantie de l'emporter», avance-t-il avant de souligner que «quand on n'a pas peur de la mort, la police on s'en fout un peu». «Une action violente quelconque peut effectivement être vue comme un moyen de sortir de l'anomie (désorganisation sociale résultant de l'absence de normes communes) désespérante», estime l'écrivain.

«On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis»

«Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation. Ça doit être très sympa de vivre des moments ensemble, des moments forts contre la police... L'impression d'être ensemble contre tous», argumente l'auteur de La carte et le territoire. «On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis», souligne-t-il.«Ça crée de vraies relations, une amitié forte, voire l'amour dans le cas des femmes de jihadistes», développe l'écrivain.

«Une angoisse à l'état pur»

L'auteur qui reconnait vivre de plus en plus en reclus et être inquiet de «l'anomie» qui frappe la société française, estime que son dernier roman Soumission, récit d'une France soumise à l'islam, exprime une angoisse qu'il a ressentie chez ses contemporains. Cette hypothétique domination de la société française par la culture musulmane est «une angoisse à l'état pur», insiste-t-il. «Si je regarde mes livres, je dirais que je constate et après je fais des projections, qui ne sont pas des prophéties», nuance-t-il toutefois.

L'écrivain juge que «l'opinion sur l'islam est à peu près également mauvaise dans l'ensemble des pays européens». «C'est peut-être la seule chose qu'on partage», estime l'écrivain misanthrope.

«Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats»

Revenant sur la tuerie de Charlie Hebdo, survenue le jour de la sortie de son roman, il juge que la grande manifestation du 11 janvier après les attentats était «impressionnante et sincère». «Cette réaction massive m'a quand même fait plaisir», dit Houellebecq qui était ami de l'économiste Bernard Maris, l'un des tués lors de l'attaque contre Charlie Hebdo. «Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats. Ils se félicitent du coup médiatique réalisé. Ce que pense la majorité des Français n'est pas leur problème», estime-t-il encore.

Il se félicite en revanche de «la tentation de liberté chez certains intellectuels», comme Michel Onfray qui n'acceptent plus le discours «bien rodé depuis 2001» demandant de ne pas faire d'amalgame entre l'islam et le terrorisme. Traiter, comme l'a fait Onfray, le Premier ministre «Emmanuel Valls» (sic) de «crétin» était «le mot juste», dit-il. Après les attentats, «la domination totale» de la gauche sur les intellectuels «s'est nettement fissurée», se réjouit-il.


A propos de la lutte contre les jihadistes, il affirme que «ce n'est pas une chose facile de combattre une secte religieuse». «Une réponse purement policière à une secte religieuse n'a pas de garantie de l'emporter», avance-t-il avant de souligner que «quand on n'a pas peur de la mort, la police on s'en fout un peu». «Une action violente quelconque peut effectivement être vue comme un moyen de sortir de l'anomie (désorganisation sociale résultant de l'absence de normes communes) désespérante», estime l'écrivain.

«On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis»

«Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation. Ça doit être très sympa de vivre des moments ensemble, des moments forts contre la police... L'impression d'être ensemble contre tous», argumente l'auteur de La carte et le territoire. «On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis», souligne-t-il.«Ça crée de vraies relations, une amitié forte, voire l'amour dans le cas des femmes de jihadistes», développe l'écrivain.

«Une angoisse à l'état pur»

L'auteur qui reconnait vivre de plus en plus en reclus et être inquiet de «l'anomie» qui frappe la société française, estime que son dernier roman Soumission, récit d'une France soumise à l'islam, exprime une angoisse qu'il a ressentie chez ses contemporains. Cette hypothétique domination de la société française par la culture musulmane est «une angoisse à l'état pur», insiste-t-il. «Si je regarde mes livres, je dirais que je constate et après je fais des projections, qui ne sont pas des prophéties», nuance-t-il toutefois.

L'écrivain juge que «l'opinion sur l'islam est à peu près également mauvaise dans l'ensemble des pays européens». «C'est peut-être la seule chose qu'on partage», estime l'écrivain misanthrope.

«Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats»

Revenant sur la tuerie de Charlie Hebdo, survenue le jour de la sortie de son roman, il juge que la grande manifestation du 11 janvier après les attentats était «impressionnante et sincère». «Cette réaction massive m'a quand même fait plaisir», dit Houellebecq qui était ami de l'économiste Bernard Maris, l'un des tués lors de l'attaque contre Charlie Hebdo. «Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats. Ils se félicitent du coup médiatique réalisé. Ce que pense la majorité des Français n'est pas leur problème», estime-t-il encore.

Il se félicite en revanche de «la tentation de liberté chez certains intellectuels», comme Michel Onfray qui n'acceptent plus le discours «bien rodé depuis 2001» demandant de ne pas faire d'amalgame entre l'islam et le terrorisme. Traiter, comme l'a fait Onfray, le Premier ministre «Emmanuel Valls» (sic) de «crétin» était «le mot juste», dit-il. Après les attentats, «la domination totale» de la gauche sur les intellectuels «s'est nettement fissurée», se réjouit-il.

Traiter, comme l'a fait Onfray, le Premier ministre «Emmanuel Valls» (sic) de «crétin» était «le mot juste»,

A propos de la lutte contre les jihadistes, il affirme que «ce n'est pas une chose facile de combattre une secte religieuse». «Une réponse purement policière à une secte religieuse n'a pas de garantie de l'emporter», avance-t-il avant de souligner que «quand on n'a pas peur de la mort, la police on s'en fout un peu». «Une action violente quelconque peut effectivement être vue comme un moyen de sortir de l'anomie (désorganisation sociale résultant de l'absence de normes communes) désespérante», estime l'écrivain.

«On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis»

«Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation. Ça doit être très sympa de vivre des moments ensemble, des moments forts contre la police... L'impression d'être ensemble contre tous», argumente l'auteur de La carte et le territoire. «On est davantage ensemble quand on a beaucoup d'ennemis», souligne-t-il.«Ça crée de vraies relations, une amitié forte, voire l'amour dans le cas des femmes de jihadistes», développe l'écrivain.

«Une angoisse à l'état pur»

L'auteur qui reconnait vivre de plus en plus en reclus et être inquiet de «l'anomie» qui frappe la société française, estime que son dernier roman Soumission, récit d'une France soumise à l'islam, exprime une angoisse qu'il a ressentie chez ses contemporains. Cette hypothétique domination de la société française par la culture musulmane est «une angoisse à l'état pur», insiste-t-il. «Si je regarde mes livres, je dirais que je constate et après je fais des projections, qui ne sont pas des prophéties», nuance-t-il toutefois.

L'écrivain juge que «l'opinion sur l'islam est à peu près également mauvaise dans l'ensemble des pays européens». «C'est peut-être la seule chose qu'on partage», estime l'écrivain misanthrope.

«Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats»

Revenant sur la tuerie de Charlie Hebdo, survenue le jour de la sortie de son roman, il juge que la grande manifestation du 11 janvier après les attentats était «impressionnante et sincère». «Cette réaction massive m'a quand même fait plaisir», dit Houellebecq qui était ami de l'économiste Bernard Maris, l'un des tués lors de l'attaque contre Charlie Hebdo. «Cette manifestation a plutôt réjoui les commanditaires des attentats. Ils se félicitent du coup médiatique réalisé. Ce que pense la majorité des Français n'est pas leur problème», estime-t-il encore.

Il se félicite en revanche de «la tentation de liberté chez certains intellectuels», comme Michel Onfray qui n'acceptent plus le discours «bien rodé depuis 2001» demandant de ne pas faire d'amalgame entre l'islam et le terrorisme. Traiter, comme l'a fait Onfray, le Premier ministre «Emmanuel Valls» (sic) de «crétin» était «le mot juste», dit-il. Après les attentats, «la domination totale» de la gauche sur les intellectuels «s'est nettement fissurée», se réjouit-il.