VIDEO. Splatoon étale une couche de fun sur la Wii U
JEU VIDEO•Nintendo vient de dégainer un jeu de tir non violent, malin et multicolore, qui s'adresse aux novices de la gâchette comme aux experts en stratégie...Joel Metreau
Splatoon (env. 35 euros) pourra-t-il redresser les ventes timides de la Wii U ? En tout cas dès sa sortie au Japon, ce jeu vidéo s’est installé en tête des ventes, créant même un appel d’air pour la console de salon de Nintendo. Les collectionneurs d’Amiibo vont également se ruer sur l’édition spéciale de Splatoon comportant de nouvelles figurines interactives.
Chic, une nouvelle franchise !
C’est un bon bol de peinture fraîche. Splatoon tombe à pic pour sortir la Wii U de sa torpeur et surtout du recyclage infini des mascottes de Nintendo : Mario, Kirby, Donkey Kong… Nouveau jeu, nouveaux personnages, nouvelle manière de jouer. C’est vrai que pour l’instant, Splatoon manque de contenu mais la société japonaise doit en offrir davantage gratuitement lors de mises à jour via Internet.
Un shooter plein de bonne humeur
Splatoon a les apparences d’un jeu de tir, sauf qu’au lieu de vider des cartouches, c’est de peinture qu’on arrose ses adversaires, dans des parties à quatre contre quatre en ligne. Pour varier le plaisir, sont proposées plusieurs armes principales, secondaires et spéciales, avec leurs avantages et leurs défauts… Le rouleau est par exemple, efficace au corps à corps, mais inutile à distance, tandis que le lance-tornades est très puissant, mais long à recharger.
Un univers pop et léger
Avant de pénétrer dans les parties, on se promène dans un joyeux hub, appelé Chromapolis. Splatoon possède une vraie identité, pop et légère comme une bulle de chewing-gum. Ses personnages malicieux, appelés les Inklings, se transforment en calamars, en se dissimulant et en avançant sous les couches de peinture, dans le sol comme sur les murs. Un moyen se rendre invisible pour surprendre le camp adverse.
Un mode multijoueur dynamique
Très facile à prendre à main, Splatoon s’adresse aussi bien aux joueurs novices qu’aux experts de la gâchette. S’il propose une aventure solo, c’est surtout en ligne, qu’il révèle toute son ingéniosité, puisqu’il faudra faire preuve de stratégie pour l’emporter. Les parties s’enchaînent rapidement dans des explosions de couleurs. Deux modes sont proposés : « Guerre de territoire » où on doit couvrir de peinture la plus grande surface de la carte. Et prochainement « Défense de zone » pour prendre le contrôle d’un endroit spécifique. Dommage, en local, on ne peut jouer qu’à un contre un. Mais pas de quoi diluer le plaisir d’éclabousser son monde.