LITTERATUREPrix Médicis: Antoine Volodine vainqueur grâce à «Terminus radieux»

Prix Médicis: Antoine Volodine vainqueur grâce à «Terminus radieux»

LITTERATURELe jury présidé cette année par la romancière Anne Garréta a récompensé cette fresque sauvage et noire dans une Sibérie dévastée où les hommes ne savent plus s'ils sont morts ou vivants…
Anaëlle Grondin

A.G. avec AFP

Le jury du prix Médicis, présidé cette année par la romancière Anne Garréta, a délibéré ce mardi au restaurant La Méditerranée dans le 6e arrondissement de Paris. Le lauréat 2014 est Antoine Volodine pour Terminus radieux, fresque sauvage et noire dans une Sibérie dévastée par les explosions nucléaires où les hommes, devenus des mutants, ne savent plus s'ils sont morts ou vivants. Dans les territoires irradiés, après la «Deuxième Union soviétique», de rares survivants de l'utopie socialiste - tractoristes, kolkhoziens, komsomols, soldats en déroute, zeks (détenus) en liberté, liquidateurs - sont les héros déchus de ce récit halluciné au style puissant.

L'auteur a été choisi pour ce roman de quelque 600 pages par huit voix au 1er tour contre une à Laurent Mauvignier (Autour du monde). Antoine Volodine, principal pseudonyme du romancier né en 1950, qui signe également Elli Kronauer, Manuela Draeger ou Luitz Bassmann, est l'auteur d'une vingtaine de romans sous le nom de Volodine, dont Des anges mineurs, prix du Livre Inter en 2000. «Je suis très heureux, ce prix est très important pour moi, c'est l'aboutissement de 30 ans d'écriture», a déclaré Antoine Volodine à l'annonce du nom du lauréat du prix Médicis ce mardi midi. Peu connu du grand public, cet ancien professeur de russe est suivi depuis des années par un cercle d'admirateurs et de critiques fervents.

Le Médicis étranger pour Lily Brett

L'Australienne Lily Brett, elle, remporte le prix Médicis étranger pour Lola Bensky, un beau portrait de femme, fille de rescapés de la Shoah, et émouvant hommage aux génies du rock des années 60 et 70.

Le livre raconte l'histoire captivante et drôle d'une jeune journaliste de rock, Lola, un peu naïve, sorte de Bridget Jones branchée sur guitare électrique. Très autobiographique, le roman de Lily Brett, paru à la Grande Ourse, est le premier de l'auteure à être traduit en français.


L'auteur a été choisi pour ce roman de quelque 600 pages par huit voix au 1er tour contre une à Laurent Mauvignier (Autour du monde). Antoine Volodine, principal pseudonyme du romancier né en 1950, qui signe également Elli Kronauer, Manuela Draeger ou Luitz Bassmann, est l'auteur d'une vingtaine de romans sous le nom de Volodine, dont Des anges mineurs, prix du Livre Inter en 2000. «Je suis très heureux, ce prix est très important pour moi, c'est l'aboutissement de 30 ans d'écriture», a déclaré Antoine Volodine à l'annonce du nom du lauréat du prix Médicis ce mardi midi. Peu connu du grand public, cet ancien professeur de russe est suivi depuis des années par un cercle d'admirateurs et de critiques fervents.

Le Médicis étranger pour Lily Brett

L'Australienne Lily Brett, elle, remporte le prix Médicis étranger pour Lola Bensky, un beau portrait de femme, fille de rescapés de la Shoah, et émouvant hommage aux génies du rock des années 60 et 70.

Le livre raconte l'histoire captivante et drôle d'une jeune journaliste de rock, Lola, un peu naïve, sorte de Bridget Jones branchée sur guitare électrique. Très autobiographique, le roman de Lily Brett, paru à la Grande Ourse, est le premier de l'auteure à être traduit en français.


L'auteur a été choisi pour ce roman de quelque 600 pages par huit voix au 1er tour contre une à Laurent Mauvignier (Autour du monde). Antoine Volodine, principal pseudonyme du romancier né en 1950, qui signe également Elli Kronauer, Manuela Draeger ou Luitz Bassmann, est l'auteur d'une vingtaine de romans sous le nom de Volodine, dont Des anges mineurs, prix du Livre Inter en 2000. «Je suis très heureux, ce prix est très important pour moi, c'est l'aboutissement de 30 ans d'écriture», a déclaré Antoine Volodine à l'annonce du nom du lauréat du prix Médicis ce mardi midi. Peu connu du grand public, cet ancien professeur de russe est suivi depuis des années par un cercle d'admirateurs et de critiques fervents.

Le Médicis étranger pour Lily Brett

L'Australienne Lily Brett, elle, remporte le prix Médicis étranger pour Lola Bensky, un beau portrait de femme, fille de rescapés de la Shoah, et émouvant hommage aux génies du rock des années 60 et 70.

Le livre raconte l'histoire captivante et drôle d'une jeune journaliste de rock, Lola, un peu naïve, sorte de Bridget Jones branchée sur guitare électrique. Très autobiographique, le roman de Lily Brett, paru à la Grande Ourse, est le premier de l'auteure à être traduit en français.


L'auteur a été choisi pour ce roman de quelque 600 pages par huit voix au 1er tour contre une à Laurent Mauvignier (Autour du monde). Antoine Volodine, principal pseudonyme du romancier né en 1950, qui signe également Elli Kronauer, Manuela Draeger ou Luitz Bassmann, est l'auteur d'une vingtaine de romans sous le nom de Volodine, dont Des anges mineurs, prix du Livre Inter en 2000. «Je suis très heureux, ce prix est très important pour moi, c'est l'aboutissement de 30 ans d'écriture», a déclaré Antoine Volodine à l'annonce du nom du lauréat du prix Médicis ce mardi midi. Peu connu du grand public, cet ancien professeur de russe est suivi depuis des années par un cercle d'admirateurs et de critiques fervents.

Le Médicis étranger pour Lily Brett

L'Australienne Lily Brett, elle, remporte le prix Médicis étranger pour Lola Bensky, un beau portrait de femme, fille de rescapés de la Shoah, et émouvant hommage aux génies du rock des années 60 et 70.

Le livre raconte l'histoire captivante et drôle d'une jeune journaliste de rock, Lola, un peu naïve, sorte de Bridget Jones branchée sur guitare électrique. Très autobiographique, le roman de Lily Brett, paru à la Grande Ourse, est le premier de l'auteure à être traduit en français.

Un prix qui existe depuis 1958

Le prix Médicis a été fondé en 1958 par Gala Barbisan et Jean-Pierre Giraudoux. Selon ses statuts, sa mission est de couronner un ouvrage dont l'auteur débute ou n'a pas encore une notoriété correspondant à son talent.

L’an dernier, Marie Darrieussecq s’est vu décerner le prix pour Il faut beaucoup aimer les hommes (P.O.L.) ainsi que le Néerlandais Toine Heijmans pour En mer (Christian Bourgois). Lundi, l'Haïtienne Yanick Lahens a reçu le prix Femina pour Bain de lune. Ce mercredi seront attribués les prix Goncourt et Renaudot.