BDPreview BD: Découvrez les 12 premières planches de «Sunlight»

Preview BD: Découvrez les 12 premières planches de «Sunlight»

BDChristophe Bec, Bernard Khattou, les éditions Glénat et 20 Minutes ont le plaisir de vous présenter les douze premières planches de «Sunlight», qui inaugure la collection Flesh & Bones…
Olivier Mimran

Olivier Mimran

Les auteurs de bande dessinée sont décidément de grands gamins! La preuve: lorsque les éditions Glénat ont décidé de créer une collection dédiée à la BD de genre, les scénaristes les plus «bankables» n’ont pas hésité à (temporairement) délaisser leurs séries à succès pour s’éclater à vous faire peur! Ainsi, avant les one-shots de Rodolphe (Kenya etc) et Sylvain Runberg (Orbital, Millenium etc), c’est le grand Christophe Bec (Sanctuaire, Carthago etc) qui donne le coup d’envoi de Flesh & Bones avec un récit vraiment flippant et étonnamment… cinématographique. Il s’en explique immédiatement après la preview ci-dessous. Bonne lecture!


Sunlight est ce qu’en cinéma, on appelle un «survival» (ou «récit de survie»): trois jeunes gens partis faire de la spéléo se trouvent pris au piège dans un gouffre. Le hic, c’est que n’ayant prévenu personne, ils ne sont pas près de voir arriver des secours. La situation se dégrade donc inéluctablement… «J’ai essayé de créer une tension qui monte crescendo», confie Christophe Bec à 20 Minutes. Une volonté facilitée par le fait que le scénario de Sunlight était, à l’origine, destiné au cinéma: «Je l'avais écrit suite à un appel d'offre de Canal+ pour des films de genre à petit budget. Mais ça n’a pas marché. Je l’ai donc réadapté, plus tard, pour la BD. Puis est arrivée la collection Flesh & Bones. L’idée était des one-shots avec un format comics ayant une grosse pagination, des récits de genre en noir et blanc. Ça collait parfaitement pour Sunlight».


La tension dramatique est pourtant moins évidente à transmettre en bande dessinée qu’elle ne l’est sur grand écran, comme le souligne Christophe Bec: «Par exemple, en BD, il n’y a pas de musique. Alors il faut essayer de créer cette petite musique intérieure. Mais ce qui compte surtout, c’est la mise en condition, et je suis justement assez content de ce que j’ai amené dans la version BD par rapport au script original pour le Cinéma: j’ai forcé le trait sur la scène de la boîte de nuit, ajouté celle avec les chasseurs, ces deux scènes participent à cette mise en condition particulière. On sait déjà que les choses vont mal tourner pour les 3 protagonistes principaux».

«Le cauchemar fait place à l’horreur», est-il indiqué en quatrième de couverture de Sunlight, magnifiquement mis en images par Bernard Khattou (Là ou dansent les morts, Élysée République etc). Très abouti dans le genre qu’il exploite, cet album n’a, en effet, pas fini de vous faire frissonner.

«Sunlight», de Christophe Bec & Bernard Khattou – éditions Glénat, 15,50€