Solidays: Qui va faire monter la température?
VIDEO•Solidays, c'est parti! De vendredi à dimanche, plus de 90 groupes vont enflammer l'hippodrome de Longchamp. Qui va faire le show? Réponse par ici...Sarah Gandillot
Cette année encore, il va y avoir du beau monde aux Solidays. Les artistes, et non des moindres, sont toujours plus nombreux à répondre présents pour la lutte contre le Sida. Parmi les 90 groupes ou artistes, quelles sont les bêtes de scène?
Christine and the queens: Pour son show à l’américaine
Chaleur humaine, son album sorti début juin n’en finit plus de faire parler de lui. Et sur scène, Christine and the queen, alias Héloïse Letissier, donne tout. Deux musiciens, deux danseurs, de la vidéo. «J’aime le mélange des arts et des genres, le côté spectacle total. J’aime les shows à l’américaine», nous confiait la chanteuse lors de la conférence de presse de l’événement. Malgré sa petite taille et sa jeune expérience, Héloïse a du charisme et une aisance assez sidérante sur scène. Présence qui s’explique, entre autres, par sa jouissance à y être: «J’ai souvent été très seule pendant la phase de création de mon album. Alors maintenant que je peux partager ma musique, j’en profite», ajoute Héloïse qui admire Kanye West et David Bowie. Héloïse danse comme une queen, elle le sait, et ne s’en prive pas. Sur scène, elle est la fille cachée de Michael Jackson, Beyonce ou même Céline Dion. Mais branchée.
Salut C’est Cool: Parce qu’ils sont fous
Voir Salut C’est Cool en concert est une expérience à vivre une fois dans sa vie. Et à prendre, autant que possible, au second degré. Ce groupe électro-techno-hardcore-cool revendique le laid et l’absurde pour mieux se jouer des clichés, et critiquer les branchés. Il n’est pas rare de les voir afficher sereinement une petite coupe mulet, les chaussettes à mi-mollet et des t-shirts bariolés. Sur des rythmes techno tendant parfois vers l’eurodance, Salut c’est cool, parfois très nombreux sur scène, livre des shows absurdes, barrés, parfois grotesques, et donc extrêmement jouissifs. A mi-chemin entre Philippe Katerine et des Airnadettes. Allez-y, c’est cool.
Hollysiz: Pour danser comme dans les années 90
Hollysiz, alias Cécile Cassel, est, musicalement parlant, l’enfant cachée de Blondie (dont elle a adopté la teinture peroxydée), The Kills et The Gossip. Sa musique? Un pur concentré d’énergie new wave ultra-dansante. Son tube «Come back to me», que plus personne n’ignore, ne devrait pas manquer d’emporter la foule. Sur scène, Hollysiz ne s’économise pas. Elle est la première à sautiller façon 90’s. Pour préparer ses shows, la chanteuse a même pris des cours de claquette. Bonne nouvelle, l’album d’Hollysiz, My name is… est une compilation de titres électro pop renversants d’efficacité. De quoi faire sautiller avec elle tout l’hippodrome de Longchamp.
Metronomy: Pour le charme vintage
Mené en live par l’infatigable Joseph Mount, le groupe mixe ambiances électriques et énergie rock pour un show survolté. Sur scène Metronomy promène sa pop à l’ancienne, mâtinée de synthés électroniques et de cuivres jazzy, avec entrain. Le groupe, quatre hommes et une femme, multi-instrumentistes, maîtrise les chœurs et les doubles voix comme personne. Toujours affublés de tenues vintage, pantalons taille haute et jupes cintrées, l’esthétique de leurs spectacles ne laisse rien à désirer. Petite valeur ajoutée, Metronomy aime parler à son public, et, comble du chic, ils le font parfois en Français. So cool…
Skip the Use: Parce que le chanteur finit toujours torse nu
Les Lillois de «Skip the Use» font un punk-rock brut et festif. Le groupe, entraîné par le chanteur Matt Bastard, est un habitué des Solidays, et n’a pas son pareil pour chauffer les foules. Il est le champion du monde des sauts de cabris, des bains de foule et il enlève son T-shirt de façon très systématique. Un cocktail explosif qui fait des concerts de «Skip the Use» des performances ultra-physiques et toujours enthousiasmantes.