STREET DANCEVIDEO. «Juste Debout», dernière compétition de street dance avant fermeture

VIDEO. «Juste Debout», dernière compétition de street dance avant fermeture

STREET DANCELa finale de la compétition internationale «Juste Debout » se tient ce dimanche 2 mars au Palais Omnisports de Paris-Bercy…
Joel Metreau

Joel Metreau

C’est le dernier gros événement artistique et culturel qu’accueille le Palais omnisports de Paris Bercy, avant sa fermeture dix-huit mois pour travaux: la compétition de street dance Juste Debout. Un show marathon de 7h qui va accueillir les quarts, demi-finales et finales, auquel participe des centaines de danseurs devant un public de 16.000 personnes. «C’est une compétition incontournable dans la danse hip-hop. Il y a du monde et de l’ambiance. Généralement, c’est des concerts qu’on va voir à Bercy, alors pouvoir accéder à la scène, c’est top. J’espère pouvoir y faire mes preuves», sourit Frankwa. Ce jeune de 22 ans, issu des groupes No Blaze Crew de Mantes-La-Jolie et de Serial Stepperz à Paris, compte bien triompher dans la house dance.



Réalisation: Jonathan Duron

Le Brésil, la Russie et le Kazakhstan, nouveaux venus

Le 2 mars, ce sera un aboutissement pour de nombreux danseurs. Bruce Ykanji, organisateur de Juste Debout, explique: «Les finales ont lieu après trois mois d’une tournée dans le monde pour sélectionner les meilleurs danseurs.» Un voyage qui a fait parcourir quatre continents (Amérique du Nord et du Sud, Asie et Europe) aux quatre membres du jury, les Français Djidawi et Jimmy Soul, l’Américain MarQuest et le Japonais Tatsuo. «Cette année, trois pays font leur apparition: le Brésil, la Russie et le Kazakhstan», ajoute l’organisateur. Preuve que le hip-hop ne creuse pas des frontières entre les cultures, mais les abolit.

«C’est carrément un mode de vie»

Le chorégraphe et danseur Valentine Norton, 30 ans, lui, est venu des Etats-Unis, de Brooklyn (New York). «Pour certains, le hip-hop, c’est une danse, pour moi, c’est carrément un mode de vie. J’ai ça dans le sang.» C’est la première fois qu’il découvre Paris et la France: «J’avais entendu dire qu’il y avait une grosse scène de street dance ici. Ça fait plaisir de voir un pays chérir la danse comme un art». Il va concourir dans la catégorie hip-hop, lors de «battles» qui se déroulent en équipe de deux contre deux.

L’arrivée du dancehall

Dans la discipline du locking, qui se danse au départ sur de la funk, la jeune Funky-G, 21 ans, originaire de Toulon, s’est associée à un Russe, Vavan, 24 ans: «C’est la troisième fois, que je viens à Juste Debout et mon but c’est de le gagner. En plus, le locking est mis en avant, ce qui est bien car cette danse est un peu en perdition en Europe.» Le dancehall d’inspiration jamaïcaine, quant à lui, popularisé l’an passé grâce au clip de Major Lazer («Watch Out For This»), aura pour la première fois les honneurs d’une scène.