Hip-hop, house, krump, jazz-rock, popping, b.boying, ragga jam… Pour les néophytes, ce n’est pas évident de reconnaître et d’identifier les différentes styles de street dance («danse de rue»), d’autant plus qu’elles évoluent avec le temps, et s’influencent les unes les autres. Dimanche 2 mars, lors de l’événement Juste Debout à Paris-Bercy, des centaines de participants vont concourir dans plusieurs catégories. A la Juste Debout School, à Saint-Mandé, des danseurs ont accepté de nous faire une démonstration de leur art.

Réalisé par Jonathan Duron

Guy Sembé alias Popin Smiley, est à 43 ans, un des vétérans du street dance. Lui s’est spécialisé dans le popping, basé sur des mouvements circulaires, et sur «des effets saccadés, comme des bugs, pour pas que l’œil s’ennuie» explique-t-il. Une danse qui emprunte au boogaloo, un style créé par un jeune Californien de Fresno, Sam Solomon en 1975.

«Des mouvements qui reproduisent des gestes du quotidien»

De son côté Amad Banks, 26 ans et juré à Juste Debout, revient sur les bases du dancehall: «Une danse afro rythmique intense, avec des mouvements créés par des danseurs en Jamaïque, qui reproduisent des gestes de la vie de tous les jours, le balayage par exemple.» Dans cette vidéo, vous découvrirez aussi Frankwa, 22 ans, qui pratique la house dance. «C’est une énergie qui s’inspire de plusieurs danses: la salsa, le breakdance, le hip hop… avec la house, qui vient des Etats-Unis». Enfin, P-Fly, que les téléspectateurs de M6 ont pu découvrir par exemple dans «La Meilleure Danse» fait une démonstration de «flexing», un style où se mélangent les contorsions.