MUSIQUE Jean-Michel Jarre souhaite délocaliser une partie de ses activités à Londres

Jean-Michel Jarre souhaite délocaliser une partie de ses activités à Londres

MUSIQUE Le compositeur de musique électronique dément tout exil fiscal. Attiré par le projet de «Tech City», il affirme qu'il entend simplement installer une activité commerciale outre-Manche...
A.G.

A.G.

Alors que Gérard Depardieu s’apprête à déménager en Belgique, Jean-Michel Jarre a confirmé mardi qu’il souhaitait installer des activités commerciales à Londres. Le musicien a toutefois démenti tout projet d’exil fiscal outre-Manche comme le laissait entendre le titre d’un article du quotidien anglais The Guardian, qui dévoilait cette information en début de semaine.

«Jean-Michel Jarre s'est rendu à Downing Street avec des responsables de “Tech City” [un centre consacré aux innovations technologiques dans l'est de Londres]. Un nombre croissant d'entreprises et d'entrepreneurs du monde entier veulent y participer», a précisé un porte-parole du Premier ministre britannique, David Cameron. Le mois dernier, ce dernier avait annoncé un investissement de 50 millions de livres (60 millions d'euros) dans le projet de Tech City.

Académie de musique électronique

De son côté, le musicien a fait savoir, à travers un communiqué, qu’il avait «rencontré de manière informelle les responsables du projet de développement du “Tech City” il y a quelques mois». «Il a été évoqué la possibilité de collaborer à ce projet à travers la nouvelle société Jarre Technologies à laquelle le musicien participe ainsi que l'idée de créer une académie de musique électronique sous la direction du compositeur», précise le communiqué.

Connu pour ses concerts spectaculaires de sons, lumières et musique électronique, Jean-Michel Jarre dirige la société Jarre Technologies, qui produit entre autres des enceintes pour tablettes et smartphones. Son entourage souligne auprès de l’AFP que le compositeur, citoyen français, habite à Paris et que sa société de production est installée depuis toujours dans la capitale. Il dément également tout projet d'exil fiscal.