Le carton du « chocolat Dubaï » entraîne une pénurie mondiale de pistaches

Le carton du « chocolat Dubaï » entraîne une pénurie progressive de pistaches dans le monde

tendanceLe buzz autour du chocolat de Dubaï fait vaciller le marché mondial des fruits secs, jusqu’à menacer les stocks de pistaches
20 Minutes avec agence

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Les stocks mondiaux de pistaches fondent à vue d’œil. En cause : une tablette de chocolat ultra-virale venue de Dubaï, qui affole les réseaux sociaux et les papilles ces dernières semaines. L’engouement est tel qu’il déséquilibre le marché mondial, alerte le Financial Times. « Le monde est presque à court de pistaches en ce moment », prévient Giles Hacking, spécialiste du marché des fruits secs chez CG Hacking, dans les colonnes du quotidien économique britannique.

Le produit au cœur de cette frénésie ? Une tablette de chocolat garnie de crème de pistache et de cheveux d’ange. Créée en 2021, elle a véritablement explosé en 2023 grâce à une vidéo postée par l’influenceuse Maria Vehera. Mise en scène en train de savourer cette friandise sur TikTok, elle a déclenché une vague virale : 120 millions de vues et encore plus de partages… puis une ruée mondiale vers ce nouveau produit. Des géants comme Lindt ou Lidl ont également surfé sur cet engouement et investi le créneau en créant leurs tablettes, amplifiant de fait la demande pour la petite noix verte.

Une envolée des prix

Résultat, les prix s’envolent. En un an, le cours de la pistache est passé de 7,65 à 10,30 dollars la livre, soit de 15 à 20 euros le kg. Une hausse vertigineuse, aggravée par une baisse des rendements agricoles du côté des producteurs américains, historiquement les plus gros fournisseurs au monde, note RTL. Conséquence logique : les chocolatiers peinent à répondre à la demande. Certains points de vente ont même commencé à rationner les tablettes de « chocolat Dubaï », limitant leur vente à quelques unités par personne pour éviter la rupture totale.

De même, pour tenter de faire face à la demande, certains producteurs californiens remplacent progressivement leurs amandiers par des pistachiers. Mais ces arbres ne produiront leurs premières récoltes qu’à partir de l’année prochaine. D’ici là, les tensions sur le marché pourraient s’essouffler, au même rythme que le buzz autour du « chocolat Dubaï » sur les réseaux sociaux.