En images : De 1981 à 2023, l’évolution du personnage d’Indiana Jones interprété par Harrison Ford
Chapeau et fouet•Le cinquième opus de la saga, « Indiana Jones et le Cadran de la destinée », sort ce mercredi 28 juin au cinémaO.J. avec AFP
Un fouet, un chapeau, des cascades… A 80 ans, Harrison Ford revient sur les écrans mercredi dans Indiana Jones et le Cadran de la destinée, probablement sa dernière apparition en archéologue aventurier, dans le cinquième opus de la saga. Le premier, Indiana Jones et les Aventuriers de l’arche perdue (1981), est suivi par Le Temple maudit (1984), La Dernière croisade (1989) et Le Royaume du crâne de cristal (2008). Retour, en images, sur l’évolution du personnage de la série.
Réalisation : Olivier JUSZCZAK
Indiana Jones et les Aventuriers de l’arche perdue, réalisé par Steven Spielberg, sort en 1981.
C’est George Lucas qui a imaginé, avant même de faire Star Wars, cet aventurier en quête de reliques aux pouvoirs surnaturels.
Le premier opus se déroule en 1936.
Karen Allen interprète le personnage de Marion Ravenwood, ancienne amante d’Indiana Jones et maintenant tenancière d’un bar au Tibet.
Prénommé Henry, l’aventurier a pour surnom Indiana… Le prénom de la chienne de George Lucas à l’époque du tournage du film !
Indiana Jones et le Temple maudit, toujours réalisé par Steven Spielberg, sort en salles en 1984.
Et même s’il y a une scène où Harrison Ford porte un smoking, ce n’est pas un « James Bond » !
Même acteur et toujours le même look : barbe de trois jours, vieux chapeau fedora, blouson de cuir usé, sac de toile en bandoulière et fouet à la ceinture.
Dans ce deuxième opus, Demi-Lune (Ke Huy Quan) et Willie Scott (Kate Capshaw) accompagnent l’aventurier.
Pour jouer Willie, un millier d’actrices ont été auditionnées, dont Sharon Stone. C’est Kate Capshaw qui décrocha le rôle. Elle n’aura pas une grande carrière au cinéma, mais deviendra Mme Spielberg en 1991.
Indiana Jones et la Dernière Croisade, encore sous la direction de Steven Spielberg, sort en 1989.
C’est Sean Connery qui campe le rôle du père d’Indiana Jones dans ce troisième opus de la saga.
Aux côtés de la cupide Elsa et de son père, il part à la recherche du Graal.
Avant le début de la saga, Steven Spielberg et George Lucas avaient approché Nick Nolte, Jeff Bridges, Bill Murray, pour enfin choisir Tom Selleck, encore peu connu, qui avait dû refuser le rôle car il s’était engagé pour Magnum.
Spielberg avait alors convaincu Lucas qu’Harrison Ford était leur homme. Au départ, le scénariste pensait qu’il y aurait une confusion avec le personnage de Han Solo de La Guerre des étoiles (1977).
Le quatrième opus réalisé par Steven Spielberg, Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, sort dans les salles obscures en 2008.
C’est Shia LaBeouf qui joue le compagnon d’aventure d’Indiana.
Et Cate Blanchett, le rôle de la méchante Irina Spalko, dans cette histoire qui se déroule en 1957, sur fond de guerre froide.
On retrouve Marion Ravenwood, personnage féminin du premier opus de la saga, Indiana Jones et les Aventuriers de l’arche perdue (1981), toujours interprétée par Karen Allen.
Cet opus est le moins apprécié des fans de la saga Indiana Jones.
Quinze ans après, le réalisateur James Mangold (Le Mans 66, Walk The Line) prend le relais de Steven Spielberg.
Mads Mikkelsen (Doctor Strange, Drunk), l’un des meilleurs méchants du cinéma, incarne le machiavélique Jürgen Voller, un scientifique nazi qui a vendu ses talents en matière de fusées aux Etats-Unis d’Amérique après la guerre.
Dès les premières images, c’est un Harrison Ford rajeuni d’une bonne quarantaine d’années qui apparaît à l’écran, témoignant des progrès des techniques de lifting numérique de plus en plus prisées par Hollywood.
Helena Shaw, la filleule de l’archéologue, jouée par Phoebe Waller-Bridge (Fleabag), est chargée d’apporter une touche de féminisme à l’écran.
Les quatre premiers films de la saga ont déjà rapporté près de 2 milliards de dollars au box-office mondial (plus de 1,8 milliard d’euros).