Mort de Jean-Paul Belmondo : Retour en images sur les cinquante ans de carrière de « Bébel »
Diaporama•De « Pierrot le fou » à « L’As des as », l'acteur au charisme exceptionnel a eu l'itinéraire d'un enfant gâté du cinémaLa rédaction de 20 Minutes
L'acteur Jean-Paul Belmondo, monstre sacré du cinéma français, est décédé lundi à son domicile à Paris à l'âge de 88 ans. « Il était très fatigué depuis quelque temps. Il s'est éteint tranquillement », a écrit sa famille dans un communiqué. Né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine, le jeune Belmondo a grandi dans une famille d'artistes. Il a intégré le conservatoire dans les années 1950 et s'est constitué une bande « à la vie, à la mort » avec ses copains Jean Rochefort, Claude Rich, Bruno Crémer et Jean-Pierre Marielle. Celui qu'on surnommait « Bébel » a tourné dans quelque 80 films et laisse derrière lui des rôles inoubliables.
De Pierrot le fou à L'As des as, l'acteur au charisme exceptionnel a eu l'itinéraire d'un enfant gâté du cinéma et a été champion du box-office durant cinquante ans.
Jean-Paul Belmondo, monstre sacré du cinéma français, est décédé lundi à son domicile à Paris à l'âge de 88 ans. Né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine, le jeune Belmondo a grandi dans une famille d'artistes. Il a intégré le conservatoire dans les années 1950. Retour, en images, sur les cinquante ans de carrière de « Bébel ».
Belmondo rencontre sa future épouse en 1953 : elle s’appelle Elodie Constant, elle est danseuse et aura trois enfants avec l’acteur, Patricia, Florence et Paul. La même année, Jean-Paul Belmondo joue dans deux pièces, une de Jean Anouilh et une de Georges Neveux.
En 1956, Il fait ses débuts au cinéma dans le film Les Copains du dimanche qui ne trouve pas de distributeur et ne sortira qu’en 1967. Il ne retourne au cinéma que deux ans après cette première expérience, en jouant un petit rôle dans Sois belle et tais-toi (photo) de Marc Allégret. Il fait encore quelques petites apparitions au cinéma, mais sa carrière ne décolle que grâce au flair de Jean-Luc Godard, qui le fait tourner dans le court-métrage Charlotte et son jules en 1958. Il fait alors partie des acteurs de la nouvelle vague.
En 1958, il est mobilisé pour la guerre d’Algérie. A son retour, il joue pour Claude Chabrol, Jean-Luc Godard, Claude Sautet. En 1960, le film A bout de souffle, avec Jean Seberg, dans lequel il tient le rôle principal est un vrai succès, aussi bien du côté du public que des critiques.
Durant les années 1960, il fait partie des acteurs de premier plan et tourne pas moins de 34 films. Il est aussi reconnu pour ses cascades sans doublure. Il joue pour les plus grands réalisateurs comme Jean-Pierre Melville, Jean-Luc Godard (encore), Henri Verneuil, Philippe de Broca, Max Ophüls, John Huston et Val Guest, Louis Malle, Gérard Oury, ou encore François Truffaut et Claude Lelouch… En 1966, son épouse demande le divorce. Celui que l'on surnomme désormais « Bébel » est tombé amoureux d’Ursula Andress un an auparavant, sur le tournage des Tribulations d’un Chinois en Chine (photo).
En 1965, il joue Pierrot le Fou (photo), de Jean-Luc Godart, un rôle qui lui vaut les acclamations du public.
Jean-Paul Belmondo entame la décennie 1970 avec Borsalino (photo), film policier réalisé par Jacques Deray, dans lequel il partage la vedette avec son rival au box-office, Alain Delon. Le film est un triomphe commercial, approchant les cinq millions d'entrées. Puis Belmondo enchaîne les tournages et se retrouve à l’affiche de films qui ont marqué les esprits tels que Le cerveau, Peur sur la ville, Le professionnel, L’As des as…
En 1972, Jean-Paul Belmondo commence une histoire d'amour avec l'actrice italienne Laura Antonelli, avec laquelle il vivra pendant huit ans.
Jean-Paul Belmondo reçoit le César du meilleur acteur pour Itinéraire d'un enfant gâté, de Claude Lelouch en 1989. Il ne monte pas sur la scène pour récupérer la statuette et refuse le prix. Dans les années 1990, il prend un peu de recul avec la profession et se montre surtout présent sur les planches pour interpréter, entre autres, Cyrano de Bergerac.
En 2001, il est hospitalisé à la suite d’un AVC. En 2002, il épouse sa compagne, Natty, une ancienne coco-girl de Stéphane Collaro, avec qui il vit depuis treize ans. Le couple a une petite fille en 2003 et fait de Belmondo un heureux papa pour la quatrième fois à 70 ans.
En 2008, après sept ans d'absence, il retrouve les plateaux de cinéma sous la direction de Francis Huster pour un remake de Umberto D. de Vittorio De Sica : Un homme et son chien. La même année, il divorce d'avec Natty et refait sa vie avec Barbara Gandolfi, une femme d'affaires belge et ex-mannequin. Cette nouvelle union n’est pas du goût de tout le monde et Barbara Gandolfi se retrouve accusée par voie de presse d’escroquerie et d’abus de faiblesse en 2010. Ils montent les marches ensemble lors du du 64e festival de Cannes où Jean-Paul Belmondo reçoit une Palme d'or pour sa carrière. En 2012, Jean-Paul Belmondo annonce, par le biais de son avocat, qu’il se sépare de Barbara Gandolfi.
Lors de la Mostra de Venise 2016, il se voit remettre des mains de la comédienne Sophie Marceau le Lion d'or pour sa carrière.
En 2017, il reçoit un César d’honneur pour l’ensemble de son œuvre. Ce lundi 6 septembre 2021, Jean-Paul Belmondo nous quitte à l’âge de 88 ans et part rejoindre ses potes Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Bruno Crémer, Claude Rich, ou encore Guy Bedos et Charles Gérard…