CINEMARobert Pattinson: Six conseils pour qu'il se débarrasse des groupies

Robert Pattinson: Six conseils pour qu'il se débarrasse des groupies

CINEMADepuis que David Cronenberg lui a offert son premier grand rôle avec «Cosmopolis», le jeune acteur semble déterminé à quitter pour de bon son étiquette d'icône adolescente. «20Minutes» lui livre quelques conseils pour réussir...
 Robert Pattinson, le 26 mai 2012 à Cannes. 
 Robert Pattinson, le 26 mai 2012 à Cannes.  - Joel Ryan/AP/SIPA
Annabelle Laurent

Annabelle Laurent

Mercredi soir à Paris, Robert Pattinson était accueilli au Grand Rex par une horde de groupies déchaînées. La routine, pour lui. Sauf que cette hystérie systématique, ces fans en émoi de moins de 18 ans, l’acteur n’en veut plus. Edward Cullen, le vampire de Twilight, veut disparaître. Et se faire le plus petit possible pour laisser grandir Robert Pattinson, l’acteur. Nos recommandations pour troquer ses admiratrices lycéennes contre des cinéphiles.

Ne pas lâcher Cronenberg

Notre premier conseil vient d’être écouté. A Cannes, Cronenberg a confirmé que l’acteur acceptait volontiers de repartir pour un tour avec un second film, Map to the Stars. Encore heureux, cela dit. On voyait mal Pattinson faire son difficile et répondre «Ça tombe mal, j’avais justement des vacances prévues avec Kristen» (une pensée pour le tout premier casting de Romain Duris) ou «Je t’aime bien David, mais il faut que j’étende mon carnet d’adresses avec d’autres réalisateurs, tu comprends». Le rôle de Pattinson dans Map to the Stars? Un enfant-star d’Hollywood détruit par la célébrité. Le but est donc de ne pas finir comme son personnage.

Eviter de dire qu’il n’a pas compris Cosmopolis

Bon là, il y a des progrès à faire. Il faut savoir mentir parfois, Robert! En interview à Cannes, l’acteur a expliqué tout naturellement qu’il s’était senti «perdu et confus» en lisant le script de Cosmopolis. «C’est marrant quand je l’ai lu, je me suis répété: "je ne comprends pas", j’ai dit à David que je ne comprenais rien» a lâché l’acteur.

Mais non ce n’est pas «marrant», l’idée c’est d’impressionner la presse intello, enfin! «David a vite réalisé que ce qu’il aimait chez moi, c’est le fait que je n’ai aucune idée de ce que je faisais» a poursuivi l’acteur. De pire en pire. Bon point en revanche pour avoir dit aux Inrocks qu’il adorait Houellebecq. Ça fait plus sérieux.

La jouer discret sur la promo de Twilight 4

Et oui, car Pattinson n’est pas encore débarrassé! En novembre l’acteur va devoir se farcir la promotion du quatrième et dernier opus de la saga vampirique. Et ça commence déjà. Le synopsis et les premières affiches officielles viennent d’être dévoilés et les groupies chauffent déjà leurs cordes vocales pour l’accueillir de leurs plus beaux cris d’hystérie. Pendant les avant-premières, interviews et déplacements, Pattinson devra donc quitter son costume d’«Edward» pour cultiver une posture d’homme distant, désormais «au dessus de tout ça».

Esquiver voire dénigrer Twilight

A Cannes, les attachés de presse de Cosmopolis avaient invité les journalistes à ne pas mentionner Twilight pendant leurs interviews avec l’acteur. Au moins c’est clair. Pour les interviews plus générales, Pattinson s’est un peu plus lâché. Et a même confié aux Inrocks que tout le monde «a le droit de faire des merdes de temps en temps», en visant Twilight, donc. La phrase a évidemment fait rugir les fans du monde entier, même si c’était visiblement dit avec humour. Pour la stratégie «Oubliez Edward», c’est donc un sans-faute de Pattinson, avec une bonne dose d’ingratitude pour la saga qui l’a lancé.

Demander des tuyaux à Brad Pitt, Johnny Depp ou Ryan Gosling

Car eux aussi sont passés par là. Et ont réussi brillamment la délicate transition, celle qui consiste à faire oublier le beaugosse abonné aux séries B pour imposer l’acteur respecté et fétiche d’un grand réalisateur (respectivement David Fincher, Tim Burton et Nicolas Winding Refn). Cosmopolis sera-t-il le Thelma et Louise (1991), l’Edward aux mains d’argent (1990) ou le Drive (2011) de Robert Pattinson?

Si Kristen Stewart l’aime, qu’elle le suive

S’il veut gravir l’échelle du cinéma indépendant, Robert Pattinson ne peut pas se permettre de se montrer au bras d’une simple «Bella». C’est cruel mais c’est comme ça. En fin stratège il faudrait donc qu’il oriente la filmographie de sa copine dans une trajectoire parallèle à la sienne. Et inverse à celle de Sarah Michelle Gellar, la tueuse de vampire restée… tueuse de vampire. Ça commence plutôt pas mal, puisque Kristen Stewart est à l’affiche de Sur la Route, de Walter Salles. Et aussi de Blanche-Neige et le Chasseur, dont elle voudrait déjà tourner une suite. Bon ce n’est pas Cronenberg, mais ce n’est pas non plus Twilight 5. Et c’est déjà pas mal.