«Cadavres à la pelle»: Des corps et des rires
CINEMA•Après onze ans d'absence derrière la caméra John Landis s'offre un film à l'humour macabre...C.V
John Landis aime l’humour très noir surtout quand il peut le pimenter d’un zeste de politiquement incorrect comme dans Cadavres à la pelle. «Je trouve ahurissantes les tribulations de ces deux profanateurs de sépultures qui ont fini par tuer les gens pour fournir leur client médecin en cadavres à disséquer.»
Burke et Hare, ses héros incarnés par Simon Pegg et Andy Serkis, ont réellement existé. «J’ai voulu les rendre sympathiques parce que je trouvais ironique que le public prenne fait et cause pour un duo d’assassins cupides», explique le réalisateur des Blues Brothers et du clip Thriller de Michael Jackson.
Landis a poussé son humour macabre jusqu’à faire apparaître le squelette du véritable Burke dans son film. «J’aime à penser que cela l’aurait amusé», dit-il. Pour son grand retour derrière la caméra après onze ans sans long-métrage, il offre également une apparition savoureuse à son ami le réalisateur Costa-Gavras, venu poser en famille pour une photo un peu spéciale.