Le diable coréenvoit gore

Le diable coréenvoit gore

Kim Jee-woon ne ménage pas le spectateur dans J'ai rencontré le diable. Le jeu du chat et de la souris entre un tueur en série et un justicier fou de douleur après la mort de sa copine fourmille de séquences brutale...
Le cinéaste refuse le « cinéma tiède ».
Le cinéaste refuse le « cinéma tiède ». -  SOFTBANK VENTURES

Kim Jee-woon ne ménage pas le spectateur dans J'ai rencontré le diable. Le jeu du chat et de la souris entre un tueur en série et un justicier fou de douleur après la mort de sa copine fourmille de séquences brutales. « Il ne faut pas prendre mon film trop au sérieux, dit le réalisateur du Bon, la Brute et le Cinglé (2008). Je l'ai conçu comme un dessin animé grandeur nature à l'humour très noir. » La violence de certaines scènes fait réserver ce petit bijou très gore aux amateurs de sensations fortes. « Je veux provoquer des réactions, explique le cinéaste coréen. J'en ai assez d'un cinéma tiède. » Il a gagné son pari avec ce thriller récompensé à Gérardmer.