Michael Bay s’éclate en 3D pour Transformers 3, la face cachée de la lune. Le spécialiste des blockbusters a bénéficié d’un budget de 400 millions de dollars pour détruire tout ce qui passe à sa portée avec des machines toujours plus inventives.

Pour les grands enfants

Epaulé par James Cameron, Bay revisite l’Histoire de la conquête spatiale en s’appuyant sur les meilleurs techniciens du moment. «Nous donnons vie aux machines, mais le succès de nos films, c’est aussi leur côté humain», précise Lorenzo di Bonaventura, producteur de la saga. Avec 836 millions de dollars de recettes pour le second volet, il pouvait offrir des jouets supplémentaires à Bay, dont un serpent géant impressionnant. «On travaille avec la firme Hasbro, qui a créé les jouets. Ils nous conseillent pour la mise au point de nouvelles machines et nous leur communiquons nos idées».

De quoi assurer le triomphe d’une franchise pour grands enfants. «Le merchandising compte beaucoup mais nous n’en sommes pas esclaves», insiste le producteur. Nos machines favorites (Optimus Prime, Bumblebee) sont de retour et de maousses nouveaux venus apportent leur comptant de surprises. Côté acteurs, Shia La Beouf, jeune premier énergique est entouré par la longiligne Rosie Huntington-Whiteley et par Patrick Dempsey, ex-docteur Mamour de Grey’s Anatomy qui malmène son image de séducteur. L’astronaute Buzz Aldrin en personne vient aussi faire un petit coucou. Pour public joueur…