Tous les cinémas d'Asie sont à l'honneur à Deauville. Films d'auteur et cinéma d'action font l'objet de deux compétitions distinctes au festival Deauville-Asia, qui débute ce soir. Et même les invités d'honneur se complètent parfaitement : le Chinois Palme d'or Chen Kaige, réalisateur d'Adieu ma concubine (1993) et le Japonais Ryuchi Hiroki, auteur de l'excellent Vibrator (2003).

Mais ce festival, dont c'est la huitième édition, se distingue surtout par sa programmation de films venant de pays cinématographiquement en devenir, comme Singapour, avec 4:30, de Royston Tan (primé ici même l'an dernier pour son premier film) ou la Thaïlande, avec Midnight My Love, de Kongdej Jaturanrasmee, variation réussie autour de Taxi Driver. Autres curiosités à signaler : la comédie musicale Perhaps Love, du Hongkongais Peter Chan Ho-Sun, et pour les amateurs d'ultra-violence stylisée A Bittersweet Life, du Coréen Kim Jee-woon, déjà vu et diversement apprécié à Cannes l'an dernier.

Sakurako Uozumi