Florence Pernel, qui incarne Cécilia Sarkozy, estime que la conquête du pouvoir « doit chatouiller une dizaine de personnes en France », alors qu'une « histoire d'amour qui explose en plein vol, ça concerne tout le monde ».

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Comment faites-vous exister votre personnage dans une campagne dominée par les hommes ?
Dans la phase amoureuse, elle porte totalement l'ambition de son mari. Mais au fur et à mesure de la campagne, les conseillers de Sarkozy ne lui laissent plus la place d'exister. Il y a d'abord une fêlure dans leur couple. Puis c'est la rupture, un drame qui peut arriver à n'importe qui.

Sauf que ce couple n'est pas n'importe qui…
C'est spectaculaire et ça fait peur de voir qu'à la moindre bourde, tout part en sucette. Mais en même temps, le temps passe beaucoup plus vite qu'avant. Le Nicolas Sarkozy de la campagne n'a déjà plus rien à voir avec celui d'aujourd'hui. C'est devenu un personnage historique.

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Qui a eu l'idée de vous attribuer le rôle ?
Ce n'est pas Patrick Rotman [son mari], mais Xavier Durringer, qui me trouvait de faux airs de Cécilia en couverture du livre d'Anna Bitton. J'étais surprise, car je ne crois pas lui ressembler.

On vous a pourtant pris pour elle dans la rue…
C'est vrai. On tournait dans le 16e et une dame très chic nous a repérés dans une voiture avec Denis. Elle m'a alors glissé avec un air de mépris : « Pff ! Je savais bien que vous finiriez par revenir ! » J'étais ravie.