FESTIVAL DE CANNESFestival de Cannes: Notre avis sur «Polisse» de Maïwenn

Festival de Cannes: Notre avis sur «Polisse» de Maïwenn

FESTIVAL DE CANNESLa fiche du film pour sauver la face lors des dîners...
A Cannes, Anne Kerloc'h

A Cannes, Anne Kerloc'h

Si vous avez raté le début

La vie quotidienne de la BPM, Brigade de protection des mineurs, à Paris. Entre les flagrants délits de bébés secoués et les auditions de pédophiles, il y a les relations de groupe, complexes, les relations de couple, encore plus complexes. Une photographe missionnée par le ministère de l’Intérieur va se fondre dans le groupe sur plusieurs semaines.

>> Tous nos articles sur le Festival de Cannes par ici

Les tête d'affiches

Dans le cast, se croisent Karin Viard, Marina Foïs, Nicolas Duvauchelle, désormais habitué des rôles de flics avec Braquo, Sandrine Kiberlain en épouse ravagée par la découverte de l’inceste perpétré sur sa fille. Maïwenn se filme elle-même dans le rôle de Melissa la photographe. Lou Doillon fait une brève apparition en sœur de Melissa. Le musicien Joey Starr est Fred, policier grande gueule et sensible, une prestation réussie ! La réalisatrice a même déclaré qu’elle «avait fait le film pour lui».

>> Notre diaporama sur les films en compétition officielle par ici

Backstage

Après Pardonnez-moi et Le Bal des actrices, Maïwenn Le Besco signe ici son troisième long-métrage, nourris de cas réels traités par la BPM L’immersion que vit son personnage de Melissa, elle l’a elle-même vécu en suivant des groupes de policiers. Les acteurs ont visionné en boucle des documentaires sur le sujet et deux policiers passés par la Brigade des mineurs sont venus les coacher.

Notre avis

Avec un groupe de comédiens faisant revivre de manière fidèle l’énergie et le désarroi d’une brigade, « Polisse » fait penser aux « films de flics » à la précision documentaire type L627 : petites lâchetés de la hiérarchie, difficulté à préserver sa vie privée… Il s’en distingue néanmoins par petites touches, grâce à sa manière de filmer les enfants : Maïwenn sait capter à merveille les silences, les crises de larmes et la gestuelle de l’enfance, un talent particulièrement sensible dés les premières images.

La réplique qui tue

«Je peux faire la fugueuse? J’ai jamais fait de fugueuse!»