CINEMA«Laisse-moi entrer»: Morsures adolescentes

«Laisse-moi entrer»: Morsures adolescentes

CINEMAL'adaptation américaine de «Morse» est plutôt réussie...
Un gamin persécuté ami avec une vampire.
Un gamin persécuté ami avec une vampire. -  S. ADYANI
Caroline Vié

Caroline Vié

Ce n'est pas par amour pour l'horreur que Matt Reeves a signé le mordant Laisse-moi entrer. «Passer par le biais d'un scénario horrifique était le seul moyen de produire un film sur un sujet qui me passionne: les difficultés de l'adolescence», confie-t-il.

Cocréateur de la série «Felicity», le réalisateur de Cloverfield s'attache ici à décrire l'amitié d'un gamin persécuté pour une jeune buveuse de sang. Une histoire tirée d'un livre de John Ajvide Lindqvist, déjà adaptée au cinéma avec Morse (2009). «Je ne l'ai vu qu'une fois. J'ai voulu m'en démarquer pour toucher un public plus large», explique Matt Reeves. Cinéphile, le réalisateur est ravi d'être produit par la Hammer, studio célébre pour sa série des Dracula avec Christopher Lee dans les années 1950 et 1960. «Je suis fier de perpétuer la tradition!»