« Contrairement au jeu vidéo, le cinéma n'est pas interactif »

« Contrairement au jeu vidéo, le cinéma n'est pas interactif »

Jordan Mechner est un homme riche et comblé. Le créateur du jeu vidéo « Prince of Persia », passionné de cinéma, a participé de plain-pied à l'adaptation de son bébé...
Recueilli par C. V.

Recueilli par C. V.

Jordan Mechner est un homme riche et comblé. Le créateur du jeu vidéo « Prince of Persia », passionné de cinéma, a participé de plain-pied à l'adaptation de son bébé. Il se confie à 20 Minutes.

Imaginiez-vous Jake Gylllenhal quand vous avez créé le Prince en 1985 ?
Je n'imaginais rien du tout car son visage n'était alors que quatre pixels orange. En fait, le Prince était plutôt une version idéalisée de ma propre personne, en plus musclée et en plus joli garçon. J'ai du mal à me souvenir de cette époque héroïque quand je vois les jeux d'aujourd'hui. On a fait tant de progrès en si peu de temps.
Qu'a apporté l'adaptation cinéma

de Mike Newell à votre œuvre ?
Contraitement au jeu vidéo, le cinéma n'est pas interactif, mais il permet une forme d'immersion différente en rendant les aventures de mes héros plus réalistes. Le jeu était inspiré des films des années 1950. Le voir transposé à l'écran est un juste retour des choses !
Comment avez-

vous collaboré avec

le producteur Jerry Bruckheimer ?
C'est moi qui l'ai contacté car son travail sur « Pirates des Caraïbes » m'a con­vaincu qu'il serait le producteur idéal pour donner l'ampleur nécessaire à Prince of Persia. Je rêve maintenant de voir la franchise se développer comme elle l'a fait pour le jeu. J'ai des idées de suites toutes plus dingues les unes que les autres. W