Sam Worthington: «Le plus dur, ça a été de passer les auditions»
CINEMA•Coulisses et secrets de tournage… les acteurs d'«Avatar» parlent du film...Recueilli par C. V.
Zoé Saldana, qui interprète Neytiri: «La performance capture, ça rappelle un peu le théâtre»
«Je me suis tout de suite sentie à l'aise sur le plateau. La « performance capture », ça rappelle un peu le théâtre si ce n'est qu'on n'a pas à se faire coiffer et habiller. Cameron nous guidait de façon très précise tout en nous laissant un grand espace de création. Il avait compris que nous étions prêts à lui donner 150 % de notre énergie. Je rêve déjà d'un Avatar 2 car une seule visite sur Pandora ne me suffira pas. Il serait dommage que cet univers si riche ne soit pas plus exploité.»
Stephen Lang joue Quaritch: «Je ne suis pas sympa, mais je ne suis pas un méchant»
«Je suis le seul à ne pas avoir d'Avatar, ce qui est un peu frustrant. Bien qu'il ne soit pas sympathique, mon personnage n'est pas un méchant : il se comporte juste comme un militaire qui est persuadé d'avoir raison. J'ai tourné mon rôle en plusieurs périodes réparties sur plusieurs mois et je dois avouer que j'ai été bluffé par la capacité de concentration de James Cameron comme par le résultat final ! Il me semble que la technique cinématographique a fait un grand pas grâce à Avatar.»
Sam Worthington, qui interprète Jake, le héros: «Le plus dur, ça a été de passer les auditions»
«Convaincre les producteurs de confier le rôle principal du film à un Australien inconnu n’a pas été de la tarte ! Le plus dur, ça a été de passer les auditions. Les quatorze mois qui ont suivi, je me suis amusé comme un petit fou. J’arrivais à imaginer les décors et les créatures autour de moi quand j’étais sur le plateau vide, car James Cameron m’avait montré de nombreux dessins. Il m’arrivait même de sauter les repas pour aller le regarder travailler devant sa table de montage.»
Sigourney Weaver joue Grace: «Personnellement, je m’aime beaucoup en bleu»
«J’ai été étonnée par la rapidité avec laquelle je me suis faite à la caméra que j’avais sur la tête pour capter mes mouvements. James a mûri depuis Aliens, que nous avons tourné en 1986. Il est toujours aussi précis dans sa façon de diriger, mais il semble avoir gagné un aspect ludique : sur le plateau, il était comme un gamin avec ses billes. Il nous a laissé la merveilleuse responsabilité de faire vivre ses personnages. Je m’aime beaucoup en bleu.»