CINEMAAvec «2012», L'apocalypse c'est now

Avec «2012», L'apocalypse c'est now

CINEMALe nouveau délire du réalisateur Roland Emmerich sur la fin du monde en met plein la vue...
Caroline Vié

Caroline Vié

Tous aux abris ! Le calendrier maya s'arrête en décembre 2012 et cette année fatidique donne son titre au nouveau délire de Roland Emmerich: un super-film catastrophe où le réalisateur allemand se régale à tout faire péter. «Il était comme un gamin avec ses soldats et ses maquettes», explique Harald Kloser, co-scénariste du film.

Spectaculaire et bourré d'humour

Emmerich avait déjà exposé son goût pour la destruction massive dans Le jour d'après et Independence Day. Cette fois, c'est encore spectaculaire, mais en plus bourré d'humour. L'allocation télévisée d'un certain gouverneur Schwarzenegger suffit pour susciter l'hilarité. Malin, le réalisateur a compris qu'on ne pouvait plus tenir le public en haleine 2h40 qu'avec des effets spéciaux aussi beaux soient-ils. «Roland savait qu'il était essentiel que le public puisse s'identifier aux personnages», précise Kloser. John Cusack, Danny Glover, Chiwetel Ejiofor et Woody Harrelson apportent une dimension humaine à une suite rythmée de séquences chocs. Leurs rôles de père de famille, de président des Etats-Unis, de savant ou d'animateur fou à lier invitent à poser une question digne du Titanic: qui faudra-t-il sauver du désastre? Ce sujet grave - promesse de discussions animées après la projection - est enveloppé dans un divertissement jubilatoire à l'image d'une attraction foraine bien huilée.

La bande-annonce (en version originale):