« Divorces » et « Rose & Noirs », sans ressort

« Divorces » et « Rose & Noirs », sans ressort

Deux comédies françaises, ou en tout cas deux films présentés comme tels, vont peiner à mettre les zygomatiques en action cette semaine.

Deux comédies françaises, ou en tout cas deux films présentés comme tels, vont peiner à mettre les zygomatiques en action cette semaine.

G

Divorces,

de Valérie Guignabodet, confronte à leur propre séparation deux avocats mariés ensemble. Les talents conjugués de Pascale Arbillot et François-Xavier Demaison forcent la sympathie pour ce couple en guerre qui passe du duo au duel avec une férocité réjouissante. Il est cependant dommage que la réalisatrice de Mariages ne choisisse pas son camp entre deux styles pourtant opposé : le drame familial poignant et le burlesque échevelé. Ce mélange des genres, ou de pinceaux, ne peut que dérouter le spectateur qui venait là pour s'amuser.

G

Rose & Noir,

de Gérard Jugnot, présente l'acteur-réalisateur dans le rôle flamboyant d'un styliste homo chargé de fabriquer une robe dans l'Espagne de l'Inquisition. Ça se veut original et surtout drôle, mais un curieux mélange de gags lourdauds et de bons sentiments torpille cette farce que son message de tolérance ne parvient pas à sauver du naufrage. W

C. V.