La vie d'un gamin ballotté entre un camp de Gitans et diverses familles d'accueil. Le portrait est bouleversant et le visage du jeune Marco Cortes hante durablement.

Dans ce thriller inspiré d'un fait divers, un père de famille entend accomplir un plan diabolique afin de s'enrichir à grande vitesse. Plutôt original, efficace et malin.

Julianne Moore tente de mener un groupe d'hommes frappés de cécité vers la rédemption. La fable est indigeste, même si le film a été un peu remonté depuis Cannes, où le réalisateur de La Cité de Dieu s'était pris les pieds dans le tapis.

Laura Smet en star et Louis Garrel en photographe qui la fait chavirer sont aussi peu crédibles l'un que l'autre dans ce conte en noir et blanc qui semble prendre un malin plaisir à flirter en permanence avec le ridicule.

Zéro pointé pour Karl qui montre les limites d'un système mêlant images d'archives de l'actuel président des Etats-Unis et commentaires redondants de son imitateur. Le film sombre rapidement, entre démonstration répétitive et facilités humoristiques.

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