«Babylon A.D.», plein la vue
CINEMA•Un conte futuriste, véritable festival d'effets spéciaux...Caroline Vié
Mathieu Kassovitz dirige Vin Diesel, un mercenaire chargé d’escorter une nonne et une mystérieuse jeune femme jusqu’à New York. «Babylon A.D.» est un conte futuriste, véritable festival d’effets spéciaux.
Le topo si vous avez raté le début
Au XXIème siècle, Toorop, mercenaire désabusé, doit convoyer une jeune femme et sa gardienne de la Russie à New York. Cela ne sera pas chose facile dans un monde hostile dominé par la mafia et une organisation mystérieuse.
Les têtes à retenir
L’impressionnant Vin Diesel, toujours aussi musclé depuis «Fast and Furious». Mélanie Thierry le fait craquer tandis que Michelle Yeoh ne montre pas assez ses dons pour les arts martiaux. En «guest stars», on reconnaît des méchants de choix: Gérard Depardieu, Charlotte Rampling et Lambert Wilson.
Backstage
Mathieu Kassovitz a découvert «Babylon Babies», roman de Maurice Dantec, en 2002. Bien que le livre soit réputé inadaptable en raison de sa complexité, il a décidé de le porter à l’écran. Le cinéaste a d’abord envisagé de réaliser le film en France puis a fini par comprendre que la présence d’une star américaine comme Vin Diesel était indispensable pour concrétiser un projet de cette ampleur. Le tournage s’est fait entre décembre 2006 et avril 2007. Des rumeurs de problèmes techniques et de mésentente entre le réalisateur et la star ont couru pendant toute cette période. «C’était un film de guérilla, je n’ai jamais fait de film simple», commente Kassovitz.
La réplique qui tue
«La vie est simple: tuer ou être tuer. C’est la devise d’un survivant comme moi. Elle a l’air cool jusqu’au jour où l’on se trouve confronté un choix. Celui de changer les choses ou de survivre. J’ai appris quelque chose ce jour-là. C’est dommage que c’était le jour de ma mort.»
Toorop (Vin Diesel) dans l’introduction du film.
Le plus du film
Des images éblouissantes qui en mettent vraiment plein la vue du spectateur. L’action n’arrête pas une seconde! Vin Diesel est convaincant à 200% pendant les scènes d’action.
Le moins du film
Diesel est largement moins au point quand il ouvre la bouche autrement que pour crier. Les acteurs français en font des caisses. Et le scénario n’échappe pas au ridicule
La vidéo