SCIENCE-FICTIONVIDEO. «Pacific Rim Uprising» perd sa forme et prend l'eau

VIDEO. Pourquoi «Pacific Rim Uprising» aurait gagné à être réalisé par Guillermo del Toro

SCIENCE-FICTION« Pacific Rim Uprising » est la suite du film de Guillermo del Toro et « 20 Minutes » explique pourquoi il est nettement moins réussi…
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • On se réjouit: « Pacific Rim Uprising » marque le retour des grands robots et de leurs ennemis extraterrestres.
  • On se lamente: cete suite n'a pas, mais alors pas du tout, le charme du premier volet, réalisé par Guillermo del Toro.

Rappelez-vous l’été 2013, quand les fans de Guillermo del Toro (et ceux qui ne le connaissaient pas) découvrait Pacific Rim. Près de cinq ans plus tard, les Jaegers (gros robots gentils) et les Kaijus (énormes extraterrestres pas sympas) sont de retour dans Pacific Rim Uprising.

John Boyega et Scott Eastwood ont pris les commandes de ce deuxième volet réalisé par Steven S. DeKnight, vétéran de la télévision qui remplace le réalisateur de La Forme de l'eau . Dire que cette substution est une mauvaise idée est en dessous de la vérité. 20 Minutes explique pourquoi cette suite n’est pas réussie, mais alors pas du tout…

La surprise s’est envolée

Là où Guillermo del Toro présentait des personnages nouveaux et des créatures surprenantes, Steven S. DeKnight se contente de raccrocher péniblement les wagons. Exit Iris Elba et Ron Perlman. Aussi sympathiques soient-ils, les petits jeunes qui les ont remplacés ont un charisme de noix de pétoncles affublées d’armures en acier.

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L’ennui l’a remplacée

Les vagues tentatives de psychologie des héros tombent à plat. Entre la gamine traumatisée revancharde, le geek félon et le rebelle qui se révèle un bon petit soldat, le spectateur aimerait disposer d’une télécommande pour accéder plus vite aux scènes d’action. Del Toro dosait mieux ses dialogues et ils étaient nettement plus rigolos.

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Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?

On ne va pas se mentir : le scénario du premier Pacific Rim n’était pas sa qualité principale. Mais là, le script donne l’impression d’avoir été englouti par un Kaiju qui n’aurait recraché qu’une page sur deux. On n’attend pas des merveilles de subtilité dans ce genre d’intrigue, mais quand même : tout ce qui n’est pas prévisible une demi-heure avant l’action est bancal.

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Des effets spéciaux mais pas trop

Guillermo del Toro est un geek fan de robots qui sait les filmer. Il évitait donc de montrer les bébêtes de jour, privilégiant les prises de vue nocturnes. Non seulement de sérieuses économies ont été faites du côté des effets spéciaux concernant les robots et les E.T, mais ils sont montrés en pleine lumière. Résultat : ce n’est pas joli joli, ni très crédible. C’est même franchement moche.

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Vous reprendrez bien un Kaiju ?

La fin du film annonce une suite. Alors qu’on criait « encore » en 1993, on soupire cette fois « est-ce bien raisonnable ? » Sorti de la salle assommé par un solide mal de tête (car Pacific Rim Uprising fait beaucoup de bruit), le spectateur se prend à espérer que Kaijus et Jaegers puissent signer prochainement une trêve durable, voire définitive…

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