CULTUREL'accord de rachat du studio Weinstein annulé

Etats-Unis: L'accord de rachat du studio Weinstein annulé

CULTURECe retournement intervient moins d’une semaine après l’annonce d’un accord de reprise...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Nouveau rebondissement dans la saga Weinstein. Un consortium d’investisseurs a finalement renoncé à acquérir la Weinstein Company, maison de production des frères Harvey et Bob Weinstein, estimant que la transaction n’était « pas faisable », ce qu’a contesté le studio.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Ce retournement intervient moins d’une semaine après l’annonce, jeudi, d’un accord de reprise entre le groupe d’investisseurs mené par Maria Contreras-Sweet, ancienne responsable des PME de l’administration Obama, et la Weinstein Company.

Un revers qui ouvre la voie à un dépôt de bilan

Dans un communiqué mardi, Maria Contreras-Sweet n’a pas précisé les raisons de ce retournement. Mais selon une source proche du dossier, les acquéreurs potentiels auraient découvert 64 millions de dollars de passif supplémentaire, qui n’avaient pas été évoqués jusqu’ici.

De leur côté, les administrateurs de la Weinstein Company se sont dits « déçus » et ont estimé que l’argument de la découverte d’un passif caché, dont n’a pas parlé publiquement le groupe Contreras-Sweet, était une « excuse ».

« La société a été transparente sur sa situation financière désespérée au point d’annoncer son probable dépôt de bilan », ont écrit les administrateurs dans une déclaration transmise à l’AFP. « Cet acheteur n’avait simplement aucune intention d’aller au bout » de la transaction, ont-ils affirmé.

Ce revers ouvre la voie à un dépôt de bilan du studio, dont l’activité est quasiment à l’arrêt depuis cinq mois.

L’offre du groupe Contreras-Sweet était évaluée à 500 millions de dollars, dont 225 millions de dollars de reprise de dette. Il prévoyait également la préservation de 150 emplois et la création d’un fonds d’indemnisation des victimes d’Harvey Weinstein.