VIDEO. «Le secret des Marrowbone»: Des frissons sous bonnes influences
FANTASTIQUE•« Le secret des Marrowbone » multiplie brillamment les références à quelques bons classiques du genre horrifique…Caroline Vié
L'essentiel
- «Le secret des Marrowbone » est la première réalisation du scénariste de « L’Orphelinat ».
- Sergio G. Sánchez multiplie les références au cinéma d’horreur qu’il adore.
- « 20 Minutes » a relevé les films qui l’ont influencé.
Des gamins isolés dans une vieille maison avec le cadavre de leur mère et la menace d’un père brutal sont les héros du Secret des Marrowbone, film d’horreur riche en surprises de scénario et en moments angoissants. Le réalisateur, Sergio G. Sánchez dont c’est le premier film, est déjà connu en tant que scénariste de L’Orphelinat et de The Impossible, réalisés par Juan Antonio Bayona.
C’est d’ailleurs ce dernier qui a coproduit ce conte macabre où le spectateur se laisse emporter auprès de jeunes héros terrorisés. Contraints de faire front contre l’adversité sans qu’on sache très bien quelle est la part de réalité ou de fantasme dans leurs épreuves, ils font montre d’un grand courage. Le réalisateur et le producteur, fans de cinéma de genre, rendent hommage à de nombreuses œuvres tout en trouvant un ton personnel. « Notre cinéphilie commune est à l’origine de ce film », explique Juan Antonio Bayona. 20 Minutes a recensé les films et les auteurs qui les ont influencés.
L’ombre de M. Night Shyamalan, conteur retors
Comme le réalisateur de Split, Sergio G. Sánchez prend un malin plaisir à brouiller les pistes pour le plus grand bonheur de son public. Bien malins seront ceux qui devineront le fin mot de l’histoire avant le générique de fin !
« L’Autre » : Des enfants dans la tourmente
L'Autre, ce classique de l’horreur réalisé en 1972 par Robert Mulligan, a dû faire passer des nuits blanches à Sergio G. Sánchez. Ce dernier joue sur les zones d’ombre de l’enfance avec délice pour piéger le spectateur.
« Les Autres » : la maison des frissons
Comme dans Les Autres d’Alejandro Amenábar, Le secret des Marrowbone exploite les moindres recoins d’une demeure inquiétante et de ses dépendances pour y faire évoluer des héros qui ne trouvent de refuge que dans leur amour réciproque.
« Les Innocents » et « La Maison du diable » : Fantômes à tous les étages
Les gamins du film ne sont pas à la fête face à un spectre pas commode. Les Innocents (1961) de Jack Clayton et La maison du diable (1963) de Robert Wise ont clairement inspiré le réalisateur son sens de l’horreur gothique.
« L’Orphelinat » : L’œuvre fondatrice
On ne change pas une équipe qui sait faire peur. On retrouve la mélancolie et la cruauté de L’Orphelinat dans Le Secret des Marrowbone. Sergio G. Sánchez a fait de nouveau appel à Fernando Velázquez pour la partition très anxiogène de son film.