Césars 2018: Des stars et des émotions pour célébrer un cinéma français en pleine forme
CESAR•Cette 43e édition très réussie a fait verser des larmes de joie et d’émotion en coulisses…De notre envoyée spéciale aux César, Caroline Vié
L'essentiel
- «20 Minutes » a croisé les stars à leur descente de scène.
- « 120 battements par minute » et « Au revoir là-haut » ont dominé la soirée.
- Les moments d’émotion étaient nombreux.
Les Césars 2018 ont vraiment été placés sous le signe de l’émotion. En coulisses, on a versé notre petite larme avec les lauréats et il en a été de même au dîner qui s’est déroulé au Fouquet’s Barrière à l’issue de la cérémonie.
C’est ça qui est beau aux Césars : les moments où, loin des caméras de télévision, les lauréats se lâchent soudain. Cette 43e édition, qui a vu le triomphe mérité de 120 battements par minute, n’a pas été avare en moments magiques. 20 Minutes était là pour les capter.
Le plus émouvant
Voir Pierre Lemaitre, venu chercher la statuette de la meilleure adaptation pour son roman Au revoir là-haut, en larmes en découvrant en pleine interview qu’Albert Dupontel a aussi été couronné pour sa réalisation, était bouleversant. « Ce qu’Albert a fait de mon livre est une authentique adaptation où on reconnaît son univers et le mien », nous a-t-il dit.
Le plus sincère
Danny Boon était sincèrement ému de recevoir le premier césar du public pour Raid dingue. Il nous a montré sa statuette en précisant qu’il allait la placer sur son piano. « Je ne compte pas obtenir ce prix plusieurs fois, mais si cela devait arriver, je céderai ma place au bout du quatrième trophée » a-t-il avoué, en plaisantant, à 20 Minutes.
Le plus « On vous aime Nahuel »
On vous l’avait prédit : Nahuel Pérez Biscayart a remporté le césar du meilleur espoir masculin pour 120 battements par minute. « Cela me fait drôle d’avoir gagné alors que j’étais en concurrence avec certains de mes partenaires, reconnaît-il. J’espère que ce prix me permettra d’autres rencontres et créations. » Nous aussi.
La plus classe
Penélope Crurz et sa robe bleue ont émerveillé. « Je me sens chez moi en France », a confié la star en serrant sa statuette non loin du ruban blanc qu’elle arbore fièrement. « Notre action libère la parole de toutes les femmes et pas seulement celles qui pratiquent notre métier. » Bravo, madame Cruz !
Le plus chou
Swann Arlaud, césar du meilleur acteur pour Petit Paysan, est venu au dîner avec sa statuette, son bonnet et sa maman. « Moi aussi, je pensais que ce serait Jean-Pierre Bacri pour Le Sens de la fête, mais je suis content de m’être trompé », nous dit-il avec un grand sourire.
Le plus sympa
Manu Payet s’est beaucoup donné en maître de cérémonie. « Je suis soulagé », a-t-il reconnu en arrivant au Fouquet’s où il a partagé le gâteau prévu pour célébrer les 49 ans de Javier Bardem. Ce dernier est venu accompagner la belle Penélope Cruz avec une admiration palpable pour son travail. Quel beau couple !
Le plus pressé
JR n’a pas eu le césar du meilleur documentaire, obtenu par Raoul Peck pour l’excellent I’m Not Your Negro. Il est vite parti pour Los Angeles et les Oscars avec son Agnès Varda en carton. La vraie l’attend à Los Angeles dans l’espoir (que nous partageons) qu’ils seront récompensés pourVisages, Villages qu’ils ont coréalisé.
Le plus courageux
Le scénariste-réalisateur Pierre Siksik, inconnu mais déterminé à ne pas le rester, qui distribuait la note d’intention de Combien ?, son long-métrage, à la sortie de la cérémonie. On lui donne rendez-vous l’an prochain sur le tapis rouge.