COMEDIEJosh Hartnett sous le charme de «Oh Lucy!» et du Japon

VIDEO. Josh Hartnett tombe sous le charme de «Oh Lucy!» et du Japon

COMEDIEL'acteur américain découvre un pays qu'il ne connaissait pas si bien dans une fantaisie tendrement décalée qui révèle une jeune réalisatrice japonaise...
Josh Hartnett et Shinobu Terajima dans Oh Lucy! d'Atsuko Hirayanagi
Josh Hartnett et Shinobu Terajima dans Oh Lucy! d'Atsuko Hirayanagi - Nour Films
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • «Oh Lucy !» est un premier film tourné entre le Japon et les Etats-Unis et découvert à la Semaine de la Critique, à Cannes.
  • Cette comédie joue sur le choc des cultures.
  • Josh Hartnett s'y révèle plein de fantaisie.

Josh Hartnett est de retour pour Oh Lucy !, une délicieuse comédie douce et amère signée Atsuko Hirayanagi et découverte à la Semaine de la Critique de Cannes. L’acteur, vu récemment dans la série Penny Dreadfull, a craqué pour l’humour acide de ce premier film entre choc des cultures et désillusions.

Le comédien y incarne un professeur d’anglais au physique de rêve et aux méthodes peu conventionnelles. Il bouleverse la vie d’une Japonaise entre deux âges incarnés par la délicieuse Shinobu Terijama. « Ce rôle un brin fantaisiste est éloigné des personnages de beau gosse comme on me propose souvent, c’est pour cela que je suis tombé amoureux du projet », explique le comédien à 20 Minutes. L’enseignant adepte des accolades (les « hugs » à l’américaine, impensables au Japon) secoue durablement son élève timorée qu’il affuble d’un prénom anglo-saxon et d’une improbable perruque blonde.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Initiation au Japon

Avant de tourner Oh Lucy !, Josh Hartnett ne connaissait pas grand-chose du pays du Soleil Levant, n’ayant eu l’occasion de s’y rendre que pour la promotion de ses films. « La confrontation des univers évoquée dans le film, je l’ai vécu moi aussi en tournant sur place, avoue-t-il. Cette plongée dans la vie japonaise m’a donné envie de mieux connaître un pays qu’il est impossible d’appréhender en si peu de temps. » Le spectateur le suit de Tokyo à la Californie, où son élève tente de le rejoindre. Comme l’acteur, le public s’attache en douceur à l’univers très personnel d’une jeune cinéaste primée en 2014 à la Cinéfondation.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Voyage au long court

« En voyant le court, j’ai tout de suite compris que j’avais affaire à une réalisatrice délicate, de celles qui savent ce qu’elles veulent sans pour autant empêcher les acteurs de s’exprimer », explique Josh Harnett. On rit de bon cœur en le voyant initier son élève à la prononciation américaine en lui glissant une balle orange dans la bouche. « Je suis fier d’avoir participé à ce premier film, car je pense à un précédent glorieux », plaisante Josh Hartnett. Avant de donner sa chance à Atsuko Hirayanagi, c’est dans Virgin suicides, le premier de Sofia Coppola dans Virgin Suicides qu’il s’était illustré. On souhaite une aussi belle carrière à la cinéaste japonaise qu’à sa consœur américaine.

a