HORREURVIDEO. «Leatherface» tronçonné au montage, ses réalisateurs ne disent rien

VIDEO. Comment «Leatherface» sort tronçonné sans être renié par ses réalisateurs

HORREURBien qu’ils n’aient pas eu le « final cut », les Français Alexandre Bustillo et Julien Maury revendiquent cette préquelle de « Massacre à la tronçonneuse »…
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • Deux Français rendent un hommage réussi à « Massacre à la tronçonneuse ».
  • Ils n’ont pas eu le contrôle sur le montage du film, mais ils ne le renient pas, bien au contraire.
  • « Leatherface » est un film d'horreur réussi, même dans la version de la production.

Leur film Leatherface, préquelle de Massacre à la tronçonneuse, a été remonté par la production mais cela n’empêche pas Alexandre Bustillo et Julien Maury d’en être très fiers. Le duo d’A l’intérieur et Aux yeux des vivants, qui a signé ce huitième volet distribué directement en vidéo par Metropolitan FilmExport, a tout expliqué à 20 Minutes.

« Nous ne regrettons pas cette expérience qui a été heureuse jusqu’à son étape finale, racontent-ils d’une même voix. Nous savions qu’en travaillant aux Etats-Unis, nous n’aurions pas de droit de regard sur le montage final. » Quelques scènes coupées, parfois commentées par les duettistes, peuvent être découvertes dans les bonus de l’édition vidéo que « la production a eu l’élégance de nous laisser placer dans l’édition vidéo », précisent-ils en citant notamment leur scène d’ouverture « qui insistait sur la fascination de Leatherface enfant pour la tronçonneuse » et que 20Minutes vous montre ici.

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« Par contre, ils ont rajouté un repas familial que nous trouvons trop proche du film de Tobe Hooper que nous adorons mais dont nous souhaitions nous démarquer », expliquent les deux jeunes réalisateurs.

La liberté ou presque

« On nous a laissé une grande liberté au moment du tournage, soutiennent les cinéastes. Ce n’est que lorsque nous avons proposé un premier montage que la production a trouvé que le film était trop poétique et trop français, bien que nous ne comprenons pas bien ce qu’ils entendaient par là… » Ils s’étaient mis d’accord avec les financiers pour signer une œuvre originale entre Virgin Suicides de Sofia Coppola et La Balade sauvage de Terrence Malick mais le résultat n’a pas convaincu les Américains. Trente minutes de leur film ont été passées à la tronçonneuse par la production.

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De la tronçonneuse

L’efficacité était le maître mot des producteurs qui ont coupé des passages destinés à approfondir la psychologie des personnages mais aussi une fin très horrifique. « On ne sait pas vraiment pourquoi, se souviennent-ils. On avait une impression d’arbitraire tant nous avons eu de nombreux interlocuteurs qui disaient tout et son contraire. »

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Mais pas un massacre

Alexandre Bustillo et Julien Maury sont pourtant restés en bons termes avec la production. « Ils ont aimé notre travail et nous ont immédiatement proposé de refaire un film pour eux », racontent-ils. Après s’être lancé dans un nouveau projet de film de genre en France, le duo ne ferme par la porte à une nouvelle expérience américaine. « Nous avons beaucoup appris sur ce film et ne renions pas cette version bien qu’elle ne soit tout à fait la nôtre », martèlent les complices. On les comprend car, même ainsi tronçonné, Leatherface demeure un excellent film d’horreur, brillamment mis en scène. Blu-Ray : 20 €/DVD : 15 €, Metropolitan FilmExport

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