COMEDIEVIDEO. Kad Merad connaît «La Mélodie» et l’enseigne bien

VIDEO. Kad Merad connaît «La Mélodie» et l’enseigne bien, même à des élèves turbulents

COMEDIEL’acteur raconte à « 20Minutes » le tournage de « La Mélodie », où il joue un professeur de violon qui mène une classe de collège à la baguette…
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • La musique adoucit les moeurs et fait du bien aux enfants en difficulté, c'est l'idée que développe ce feel good movie.
  • Kad Merad s'attache à ses élèves dans le film et raconte avoir beaucoup apprécié de tourner avec des bambins parfois turbulents.

Kad Merad en professeur de musique qui enseigne le violon à des enfants difficiles, mais qui vont progressivement se passionner pour leur instrument, c’est La Mélodie de Rachid Hami, où l’acteur, épaulé par Samir Guesmi, apparaît totalement rasé. Cette comédie tendre fut accueillie par une standing-ovation à la Mostra de Venise.

Pour 20 Minutes, Kad est revenu sur un tournage mouvementé, mais passionnant, qui a peut-être fait naître chez lui une vocation de professeur.

Comment s’est déroulé le tournage ?

Les enfants, il fallait parfois les rappeler à l’ordre, car les violons valaient une petite fortune. Comme tous les gamins de 10-12 ans, il leur arrivait d’être turbulents. On est comme ça à cet âge : impatient et peu concentré. Et quand ils étaient trop dissipés, Rachid avait trouvé comment y remédier : les virer du tournage pendant deux jours, ce qui les calmait bien, et ils étaient heureux de revenir.

Et vous, ne vous arrive-t-il jamais de vous montrer turbulent ?

Jamais pendant le travail ! Je suis quelqu’un de très appliqué, surtout quand je dois convaincre en professeur de violon alors que je n’ai commencé à jouer de cet instrument que quelques semaines avant le tournage. Nous avions tous le même souci, car aucun de nous n’était violoniste… Il a fallu travailler, ce qui est un peu la philosophie du film.

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Les enfants étaient-ils impressionnés de tourner avec vous ?

Ils connaissaient mes films et il leur a fallu un petit temps d’adaptation pour me considérer comme un partenaire. Je leur donnais parfois des conseils sans empiéter sur l’autorité du réalisateur ni des éducateurs chargés de s’occuper. C’est très enrichissant comme expérience entre la classe de musique, l’école de cinéma et la colonie de vacances. C’était intense et joyeux.

Au point de vous donner envie de devenir professeur ?

Cela m’a donné un désir de transmission. A 53 ans, je me dis que j’aimerais partager ma passion pour mon métier comme l’a fait Hélène Duc avec moi. Elle ne nous faisait pas cours à proprement parler mais elle partageait son expérience et son instinct pour la comédie. J’aimerais être capable d’en faire autant et j’attends de trouver comment y parvenir.

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