VIDEO. Matt Damon serait impliqué dans l’affaire Harvey Weinstein
SCANDALE•Le comédien aurait aidé à étouffer l’affaire ainsi que Russell Crowe…20 Minutes avec agences
L'essentiel
- Le «New York Times» a publié une enquête sur les agissements d'Harvey Weinstein la semaine dernière.
- Harvey Weinstein a été licencié de sa société de production.
- Rose McGowan a été l'une des actrices à témoigner à visage découvert.
Harvey Weinstein est au cœur d’un scandale hollywoodien historique. Le New York Times a publié une enquête la semaine dernière dans laquelle des témoignages accablants l’accusent de harcèlement sexuel. Des accusations auxquelles il a répondu par un mea culpa qui l’a poussé à la porte de la Weinstein Company. Et alors que les témoignages abondent aujourd’hui pour confirmer les allégations propagées par l’article, d’autres faits troublants font leur apparition.
Ceux-ci éclaboussent deux comédiens : Matt Damon et Russell Crowe. En effet, d’après The Wrap, les deux acteurs auraient tenté d’étouffer un article qui mettait en lumière les agissements d’Harvey Weinstein. La fondatrice du site a signé une tribune, expliquant qu’après une enquête fouillée en 2004 destinée au New York Times (pour qui elle travaillait alors), elle aurait reçu des coups de téléphone des deux comédiens visant à démentir les témoignages accablants qu’elle avait recueillis. « Après des pressions exercées par Weinstein – qui incluaient des coups de téléphone de Matt Damon et Russell Crowe qui m’ont dépassée à l’époque – mon article a fini au pilon », a expliqué Sharon Waxman.
aUne très sombre histoire
Si aujourd’hui Jodi Kantor et Megan Twohey, les deux journalistes qui ont signé l’enquête publiée la semaine dernière, ont réussi à aller jusqu’au bout de leur article, à l’époque, Sharon Waxman n’avait pas eu cette chance. Pourtant, ce n’est ni son enquête sérieuse, ni ses témoignages conséquents, qui l’en ont empêché. En effet, comme elle le raconte, son article était basé sur des sources très concrètes.
La journaliste avait notamment rencontré le responsable de Miramax Italy, Fabrizio Lombardo, qui, de 2003 à 2004, était visiblement plus occupé à organiser des fêtes avec des « escorts russes » qu’à gérer les affaires du studio d’Harvey Weinstein – Miramax, à l’époque. Bien que l’intéressé ait démenti les témoignages alors recueillis, la journaliste avait aussi rencontré une comédienne anglaise qui avait témoigné, sous couvert d’anonymat, en expliquant qu’on l’avait payée pour garder le silence.
La journaliste avait fini par fonder The Wrap quelques années après, mais il était trop tard pour ressortir l’affaire, largement édulcorée lors de sa publication initiale. « Cinq ans plus tard, en 2009, il était trop tard pour ressortir le dossier Lombardo, qui ne travaillait plus, et dont l’histoire avait été à moitié publiée par le Times. Miramax n’appartenait plus à Disney, et je manquais de preuves pour évoquer un quelconque pot-de-vin, même si j’en connaissais l’existence », a-t-elle fini par expliquer dans son article.