Et si le Petit Chaperon rouge et Blanche-Neige étaient copines ? Et si le Grand Méchant loup portait imperméable et chapeau mou ? Roald Dahl, à qui l'on doit des classiques de la littérature enfantine comme Charlie et la chocolaterie etLe Bon gros géant, s’est amusé à mélanger tous les personnages des fables enfantines dans Un conte peut en cacher un autre (éd. Folio).

Déjà réalisateurs du Gruffalo et de La Sorcière dans les airs , Jakob Schuch et Jan Lachauer portent à l’écran ce délicieux patchwork qui enchantera les enfants comme leurs parents. Car on ne peut que s’amuser en découvrant cette fantaisie qui prend de grandes libertés avec les contes classiques.

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Le plaisir de retomber en enfance

Comme des gamins qui adaptent toutes les histoires qu’on leur a racontées pour créer la leur, les réalisateurs s’appuient sur des récits bien connus: Jack et son haricot magique, les Trois Petits cochons, Cendrillon... Les plus jeunes ne seront pas dépaysés tandis que leurs aînés se délecteront de références toutes en finesse.

Une animation riche en détails

Comme pour leurs précédents films, les réalisateurs ont privilégié l’animation en relief. Ils se sont inspirés de vieilles cartes postales pour créer des décors qui évoquent des scènes de théâtre somptueuses. Entre réalisme et contes de fées, ils ont trouvé un style unique propre à stimuler l’imagination des bambins et à rappeler des émotions du passé à des parents qui apprécieront de pouvoir évoquer leurs souvenirs que ce film aussi drôle que malin ne manquera pas de convoquer.

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