James Cameron persiste dans le « mansplaining » de haut niveau et continue de penser que la nouvelle version au cinéma de Wonder Woman sortie en 2017, réalisée par Patty Jenkins et dans laquelle Gal Gadot incarne la superhéroïne, ne représente pas correctement les femmes au cinéma. Comme le rappelle le Hollywood Reporter, il avait précédemment affirmé que le film était en réalité « un pas en arrière » pour la représentation des femmes à l’écran.

Des propos qui avaient plutôt déplu à sa réalisatrice, qui avait fait savoir dans un communiqué que James Cameron était peut-être mal placé en tant qu’homme pour comprendre les valeurs de Wonder Woman. Elle avait notamment expliqué que les femmes « peuvent et devraient être tout ce que les personnages masculins devraient être », et qu’il n’y a pas « de bon ou mauvais genre de femme de pouvoir », ainsi que le rapporte la publication.

Des propos maintenus

Alors que James Cameron s’apprête à tourner les deux prochaines suites d’Avatar, il a réitéré ses propos au cours d’une interview avec la publication. « Oui, je les maintiens. Je veux dire, elle (Gal Gadot) était Miss Israël et portait un bustier très moulant. Elle est absolument magnifique, mais pour moi, cela n’a rien de révolutionnaire. »

Actuellement en train de travailler sur une suite à Terminator avec le réalisateur Tim Miller, il a ajouté que Sarah Connor dans le film de 1991, interprétée par Linda Hamilton, représente quant à elle une véritable avancée. S’avouant surpris que ses propos sur Wonder Woman aient suscité la controverse, il a martelé une dernière fois : « Je n’ai pas trouvé qu’il y avait quelque chose de révolutionnaire dans Wonder Woman. J’ai trouvé que c’était un bon film. Point ».