VIDEO. Stephen King aime «Ça», déteste «Shining» et préfère «Stand By Me»
Dégoût•A l’occasion de la sortie en salles de « Ça », « 20 Minutes » s’est penché les rapports du romancier avec les adaptations tirées de ses livres…Caroline Vié
L'essentiel
- La plupart des œuvres de Stephen King ont été portées à l'écran.
- Il n'a pas apprécié toutes les adaptations.
- Les goûts de l'écrivain sont parfois surprenants.
Stephen King a inspiré de nombreux cinéastes. C’est bien simple : tout ce qu’il a écrit (ou presque) a été porté à l’écran. Il s’en faut de peu que le réalisateur voit ses listes de commissions adaptées au cinéma. L’auteur de Carrie est un homme heureux de ce phénomène car il adore le 7e Art au point d’être passé devant la caméra (notamment pour Creepshow de George Romero) et derrière (pour Maximum Overdrive qu’il a réalisé).
Le romancier ne rate aucune des adaptations de ses récits et ne mâche pas ses mots sur ce qu’il en pense. Celle de Ça par Andrès Muschietti l’a particulièrement emballé. « Je ne m’attendais pas à ce que le film soit aussi bon. Je suis certains que mes fans vont l’adorer », a-t-il déclaré au site Bloody Disgusting. King n’a jamais hésité à défendre ce qu’il aime et à démolir ce qu’il déteste. Et ses goûts sont parfois étonnants comme en témoignent les trois exemples suivants…
Le film qu’il préfère : « Stand By Me »
Dans cette chronique signée en 1986 par Rob Reiner, des gamins partent à la recherche d’un cadavre au bord d’une voie ferrée. « Le film est fidèle au roman en insistant sur les émotions que ressentent les personnages. L’histoire était autobiographique et je suis tombé dans les bras de Rob Reiner en pleurant à la fin de la projection », dit-il au Times-Picayune. Dans le même article, il déclare apprécier aussi beaucoup Misery (1990), également réalisé par Rob Reiner
aCelui qu’il est le seul à détester : « Shining »
Contre toute attente, c’est un classique du cinéma, Shining (1980) de Stanley Kubrick, que Stephen King aime le moins. Il déteste notamment l’interprétation de Jack Nicholson en écrivain persécutant sa famille dans un hôtel hanté parce que son « personnage n’évolue pas ; dès sa première apparition, on sait qu’il est fou à lier alors que dans le livre on le voyait lutter contre ses démons ». Le romancier insiste : « C’est un très beau film mais on dirait une superbe Cadillac dont on aurait ôté le moteur », confie-t-il au Guardian.
Celui qu’il est seul à adorer : « La Tour sombre »
La Tour sombre, sorti cet été, s’est fait étriller par la presse, mais maître King est bien plus indulgent que la plupart des spectateurs pour le film de Nikolai Arcel. Il a commencé par défendre le choix de l’excellent Idris Elba dans le rôle principal sur son compte Twitter en affirmant « que la couleur de peau du héros lui importait peu » avant de confier au site Nerdist que les scénaristes « avaient fait un boulot merveilleux même s’il comprenait que les puristes puissent être déçus ».