HORREUR«The Last Girl» fait mouche avec ses zombies différents

VIDEO. «The Last Girl - celle qui a tous les dons»: un film de zombies pas comme les autres

HORREURCe film d'épouvante écologique primé par le public de Gérardmer se révèle riche en surprises...
Caroline Vié

Caroline Vié

Les films de zombies se suivent sans se ressembler comme en témoigne The last girl - celle qui a tous les dons de Colm McCarthy, prix du public au Festival de Gérardmer. Les morts-vivants qui envahissent la terre dans ce thriller horrifique sortent tout autant de l’ordinaire qu’une jeune héroïne, jouée par la débutante Sennia Nanua.

Des adultes (Glenn Close, Gemma Arterton et Paddy Considine) espèrent percer le secret de cette enfant pour trouver un vaccin et sauver l’humanité dévorée par une épidémie redoutable. Une impression de déjà-vu ? 20 Minutes s’est fait aider par le réalisateur Colm McCarthy, aussi connu pour son travail sur les séries Sherlock et Doctor Who, pour déterminer en quoi ses créatures sont différentes de celles du tout-venant de la production fantastique.

Les zombies sont réalistes

Bien évidemment, les morts-vivants n’existent pas dans la vraie vie mais le cinéaste et son coscénariste, le romancier Mike Carey se sont inspirés d’un véritable phénomène pour créer les leurs.

« Nous avons découvert l’existence d’un parasite qui existe vraiment en Amazonie. Il fait pousser des plantes dans le corps des fourmis au point de prendre le contrôle de leur système nerveux. Nous avons adapté la chose aux êtres humains en l’exagérant quelque peu », explique Colm McCarthy.

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Les zombies sont végétaux

Ce sont effectivement des végétaux d’une taille impressionnante qui dévorent leurs victimes de l’intérieur et finissent par prendre racine en donnant des arbres gigantesques d’une étrange beauté macabre.

« La nature reprend ses droits dans mon film. C’est maintenant elle qui détruit ceux qui l’ont tant malmenée. On peut dire que The last girl est un film de zombies écologiques qui invite le spectateur à s’interroger sur sa place dans le monde et sur son comportement concernant l’environnement », précise le réalisateur.

Les zombies peuvent être attachants

La jeune héroïne est certes dangereuse mais le spectateur ne peut s’empêcher de la trouver craquante. Le réalisateur joue à fond sur son apparence entre ange et démon pour faire monter le suspense.

« Sennia Nanua a parfaitement rendu le côté ambigu que nous souhaitions donner à son personnage. Dans un monde postapocalyptique, il n’y a pas de méchants ou de gentils, juste des gens qui se battent pour survivre, qu’ils soient humains ou zombies, ce qui permet une réflexion sur la notion d’humanité », insiste le cinéaste.

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